Ali Ait Abdelah dit Ali Lqaid est un citoyen d'Algérie. Il habite dans la ville de Tigzirt en Kabylie et à 120 km à l'Est de la capitale Alger. Il est un ancien combattant de La 2e Guerre Mondiale.
Il a été mobilisé durant la guerre dans les régiment de combattants nord-africain dans la campagne d'Italie et la célèbre bataille de Monte Cassino, puis dans la bataille de Saint Tropez en Provence. Il a été un héros face à l’ennemi. Il a sauvé tous son groupe d'une mort certaine. On lui a attribué une citation d'honneur et une réforme à 112 %.
Lorsque Bouchouareb et Djamel Debouz voulait faire un film sur la Guerre Mondiale, ils se sont présentés plusieurs fois chez Ait Abdellah à Marseille. D'ailleurs une bonne partie du scénario de ce film a été inspiré du parcours du combat de cet héros.
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Et quel film? "Indigènes" un beau film ayant connu un grand succès et ayant suscité un large débat en France et ailleurs au point où l’État français a été interpellé pour corriger les loi discriminatoires pour la reconnaissance sur le plan statut et indemnité entre un ancien combattant de France et celui d'Afrique.
Au moment de la réalisation de ce Documentaire - Témoignage (en 2001) Ali Ait Abdellah était âgé de 93 ans.
Ali Ait Abdellah est connu aussi sous le nom de Ali El Kaid. Cette appellation est liée à la participation de son grand père à la guerre franco-Prussienne entre 1865 et 1872. Il s'est mobilisé pour 3 contrats de 4 ans. A son retour en signe de reconnaissance, on lui a attribué le titre de Kaid du Douar Iflissen.
Son petit fils, Ali n'était pas un engagé volontaire durant la guerre, mais un jeune mobilisé de force à l'instar des dizaines de milliers d'autres nord-africains et particulièrement des algériens pour participer à cette seconde guerre planétaire.
Preuves à l'appui, Ali Ait Abdellah nous a évoqué aussi sa participation dans la guerre d'Algérie entre 1954 et 1962, dans le cadre de la fédération de France. Mais de nos jours aucune reconnaissance officielle ne lui a été attribuée.
Ali Ait Abdelah est un exemple type de la participation massives des algériens, avec les hommes, et tous les autres moyens dont ils disposaient pour libérer le monde de la folie de Hitler et des autres fascistes.
Mais la fin de cette guerre était une trahison, un mépris, lorsque la France ayant promis la liberté aux algériens avait fait faux bond. Cette triste réalité à donner naissance aux événements sanglants de mai 1945 et par la suite le déclenchement de la guerre d'Algérie en novembre 1954.
Mourad Hammami
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