Pour le gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la situation dans la région. D’ailleurs, contrairement à ses habitudes, Sellal a esquivé la presse, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Parlement : « J’ai parlé à Arzew», a-t-il lancé aux journalistes.
Comprendre : Le gouvernement n’a rien de nouveau à dire à propos de ce dossier, malgré la tournure inquiétante que prend le conflit.
Il n’était pas le seul d’ailleurs. Tayeb Belaiz, ministre de l’Intérieur et Tayeb Louh, ministre de la Justice, ont refusé de leur côté, de répondre à la presse.
Sellal a-t-il l’intention de se rendre à In Salah ? « Effectivement nous avions programmé un déplacement dans cette localité avant de l’annuler à cause de son agenda (NDLR : sellal) très chargé », affirme un proche de Sellal
Et pourtant selon des parlementaires, la situation dans le Sud « est tout sauf normale ». Abbas Bouamama, sénateur, accuse le wali de Tamanrasset de pousser la situation au pourrissement. « C’est suite à une décision du wali que les services de l’ordre sont intervenus », précise-t-il. « On refuse d’impliquer les services de sécurité dans une contestation pacifique », ajoute-t-il.
Selon ce dernier, les manifestants se sont dirigés samedi vers la base de vie d’Halliburton pour se renseigner sur des informations qui ont circulé la veille, faisant état du début de la fracturation hydraulique, au niveau d’un puits de gaz de schiste. « Aucun des contestataires n’avait l’intention de recourir à la violence », a-t-il précisé
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