vendredi 28 août 2015

Amar Saadani a été bel et bien entendu par la police française le 18 août dernier!

Le SG du FLN, Amar Saâdani, a été bel et bien entendu par la police française le 18 août dernier et il risquait même d’être placé sous contrôle judiciaire.
Il a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à quitter Paris après un séjour de deux semaines dans l’un de ses biens immobiliers, dans le luxueux quartier de Neuilly-sur-Seine. Saâdani a été auditionné par la police française pour blanchiment d’argent. 
Il devait s’expliquer sur l’origine des fonds qui lui ont permis d’acquérir des biens immobiliers en France dépassant les 600 000 euros, alors qu’il n’exerce aucune activité lucrative dans l’hexagone. Son dossier a été transféré à Tracfin pour suite à donner, avons-nous appris de source sûre.
Il aura fallu l’intervention d’un important responsable de l’Etat dépêché sur les lieux pour que finalement Saâdani soit relâché. Il est finalement rentré à Alger le jeudi 20 août. Arrivé ici le SG du FLN n’a pas pu assister aux cérémonies qui ont marqué la célébration du 20 août, journée nationale du moudjahid.
Cependant à son retour, a démenti toute arrestation ou interpellation par la police française, nier qu’il a effectivement passé des vacances en France.Saâdani n’en est pas à son premier démenti puisqu’il avait déjà nié avoir acheté deux appartements à Paris, allant jusqu’à menacer le site électronique Mondafrique, qui a donné l’information, de poursuites judiciaires pour dénonciation calomnieuse.
Après avoir nié l’existence de ces biens, le SG du FLN a fini par reconnaître, tout récemment, avoir acquis un appartement servant à héberger sa fille qui subit des soins médicaux en France. Il est à rappeler que l’année passée et à la même période, Amar Saâdani avait été auditionné par la police française pour blanchiment d’argent. Il a été invité à s’expliquer sur l’origine des fonds qui ont servi à l’achat de biens immobiliers à Paris.
Il avait indiqué à la presse qu’il avait remis le dossier de ces acquisitions au général Tewfik, le patron du DRS.Questionné s’il avait des soupçons sur les colporteurs de ces rumeurs, Saâdani répond en affirmant que « les commanditaires sont les mêmes, et qu’ils se reconnaitront, allusion à peine voilée au patron du DRS. « Ce sont tous ceux qui n’ont pas digéré ma réélection à la tête du parti et ceux qui tirent les ficelles derrière.
Leur finalité bien sûr c’est de déstabiliser et surtout de faire main basse sur le parti (…) De toutes les façons, il y aura d’autres rumeurs, d’autres tentatives de désinformation, l’essentiel est de ne leur donner aucune importance », conclut le SG du FLN.
Le site Mondafrique a révélé que le patron du FLN est inscrit au fichier national des étrangers et a obtenu sa carte de séjour en 2012. Il révèle encore que l’actuel patron du FLN a obtenu « une carte de résidence de 10 ans en avril 2012 et qu‘il est inscrit au fichier national des étrangers sous le numéro 9203214603, comme un immigré quelconque.
La demande a été introduite à la préfecture de Nanterre le 12 avril 2011. Le dossier porte le numéro 9210000000. Une telle série de chiffres comportant sept zéros indique que la demande de papiers est « signalée » et que le demandeur est un personnage protégé. Selon le même site, le fameux document a été obtenu par le secrétaire général du FLN en 2012.
Le document indique qu’il est né à Oum Arais, une commune située en Tunisie, pas très loin de la frontière algérienne. Sur les statuts de la SCI l’Olivier qu’il possède, comme on l’a vu, un autre nom de commune, Moulares, indique le lieu de naissance de AmarSaâdani. En fait, Moulares est l’appellation ancienne de ce village durant l’occupation française, alors qu’Oum Arais en est le nom actuel. La préfecture de Nanterre a domicilié Amar Saâdani au 13-15 boulevard Victor-Hugo, où il possède un confortable appartement.Le nom de la SCI l’Olivier apparaît également sur ses papiers.

Madani Mezrag de l'ex AIS-FIS lance un parti politique!


C’est officiel. Madani Mezrag, ex-chef de l’AIS (bras armé du FIS-dissous) a officiellement créé ce jeudi 27 août son parti politique. « Je vous annonce officiellement la création du Front de l’Algérie pour la réconciliation et le salut », a déclaré l’intéressé .
La création du nouveau parti a été officialisée « lors d’une rencontre nationale avec plus de 1 000 délégués venus de toute l’Algérie à Aouess, dans la wilaya de Jijel », a précisé Madani Mezrag. « J’ai le soutien des éléments de l’ex-FIS », a-t-il ajouté.
Selon Madani Mezrag, la concrétisation du projet se fera en trois phases. « Durant la première phase, nous nous attellerons à convaincre les Algériens de rejoindre notre projet. Une fois cette phase terminée, nous déposerons officiellement notre dossier pour l’obtention d’un agrément. Ensuite, nous passerons à la troisième phase qui est l’application de notre programme : appliquer la réconciliation nationale et sauver l’Algérie », a-t-il détaillé.
L’ex-chef de l’AIS se donne une année pour faire aboutir le processus. « D’ici une année, au plus tard, on sera prêts », a-t-il affirmé.
Mezrag TSA Algerie
Madani Mezrag a enfin répondu aux critiques qui ont suivi l’organisation de l’université d’été de l’AIS à Mostaganem. « Les partis politiques et les gardes communaux ont le droit de défendre leurs idées et leurs revendications. Mais ils n’ont pas le droit de dire ce que nous devons faire ou ce que nous avons le droit ou non de faire », a-t-il dit.

Algérie: Un général du DRS arrêté et emprisonné à Blida!

Le général Hassan est poursuivi pour constitution de bande armée, fausses déclarations concernant le stock d’armes en sa possession, détention et rétention d’armes de guerre, rétention d’informations et mensonge, à la suite d’interrogatoires de trois terroristes capturés à Tiguentourine, selon les mêmes sources.De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort, s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire en vertu de l’article 86 du code pénal algérien, précisent nos sources.


Le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de la lutte contre le terrorisme, au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a été arrêté, hier soir, en son domicile à Chevalley (Alger), .
Le tribunal militaire de Blida avait déjà le 8 février 2014, placé sous contrôle judiciaire le général Hassan avant de poursuivre l’enquête d’usage qui a abouti hier à son arrestation suite à un mandat d’arrêt délivré par le même tribunal.
Le général Hassan est poursuivi pour constitution de bande armée, fausses déclarations concernant le stock d’armes en sa possession, détention et rétention d’armes de guerre, rétention d’informations et mensonge, à la suite d’interrogatoires de trois terroristes capturés à Tiguentourine, selon les mêmes sources.
De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort, s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire en vertu de l’article 86 du code pénal algérien, précisent nos sources.
C’est au cours d’un contrôle effectué par un barrage militaire dans le sud du pays, du coté de Ouargla, que des individus armés ont été arrêtés. Au cours de leur interrogatoire, les enquêteurs ont été surpris par les aveux des personnes qui ont affirmé que c’est le général Hassan qui les a armés.
Son procès, qui se déroulera certainement à huis clos, pour des raisons évidentes, promet néanmoins d’être riche en rebondissements.
Le général Hassan est un proche parmi les proches du général de corps d’armée, Mohamed Lamine Médiene, alias Toufik, patron du DRS.
, le général-major Rachid Lallali, dit Attafi, en charge de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) et le général-major Athmane Tartag, dit Bachir, responsable de la Direction de la sécurité intérieure (DSI) ont été admis à la retraite, alors que ce dernier est de nouveau opérationnel au sein de la présidence de la république.
Outre les généraux Attafi et Tartag, le mouvement a concerné aussi le général-major M’henna Djebbar qui était à la tête de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de lutte contre le terrorisme et le colonel Fawzi qui dirigeait le Centre de Communication et Diffusion (CCD) qui a été dissous au même titre que le Service de la Police Judiciaire (SCPJ).
La DCSA, quant à elle, est passée depuis sous le contrôle du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah. Elle est désormais dirigée par le général-major Lakhdar Tirèche.
On se rappelle que fin juillet 2015, un autre proche du chef du DRS, le général-major Djamel Mejdoub, patron de la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), a été limogé de son poste et sa direction rattachée à la garde républicaine (qui avait également changé de titulaire).
La DSI a encore une fois changé de titulaire, puisque le  général Boura Rezigue alias Abdelkader, a été nommé début août 2015 comme nouveau directeur de la Direction de la sécurité intérieure, en remplacement du général-major Abdelhamid Bendaoud alias Ali.

Source Algérie 1

jeudi 27 août 2015

Autriche: Une cinquantaine de migrants retrouvés morts dans un camion!

Plusieurs dizaines de migrants ont été retrouvés morts, jeudi 27 août, à l’intérieur d’un camion dans l’est de l’Autriche, au niveau de la ville de Parndorf, près de la frontière hongroise. Les autorités n'ont pas précisé le nombre de victimes, évoquant un chiffre entre 20 et 50. Les premières indications laissent penser qu’ils sont morts d’asphyxie.
Les policiers ont découvert jeudi en fin de matinée le camion de 7,5 tonnes, immatriculé en Hongrie, a expliqué le chef de la police de la région du Burgenland, dans une interview à la télévision publique. Il était probablement stationné sur le bord de la route depuis la veille. Le conducteur est toujours recherchés par la police.
Johanna Mikl-Leitner, la ministre autrichienne de l’Intérieur, a parlé d'un "jour noir", lors d'une conférence de presse sur le sujet et appelé à un changement de réglementation sur l'immigration clandestine afin que "les passeurs ne se sentent plus en sécurité". La ministre a également demandé à l’UE d’agir de manière à ce "que les réfugiés soient en sécurité dès qu’ils ont passé la frontière de l’UE"
Source: France24 et AFP

Le Congrès Mondial Amazigh répond au pouvoir algérien: "les intimidations ne sont pas la solution!"

Nous publions ci dessous l'intégralité de la réponse du CMA, pour les autorités algériennes après que cette organisation s'est prononcée sur les arrestations suite aux événements de Ghardaia.

Algérie : les intimidations à l’encontre du CMA ne sont pas la solution Dans une lettre ouverte adressée le 30 juillet dernier au Premier Ministre algérien, le CMA souhaitait l’alerter sur le caractère arbitraire de l’incarcération de 25 citoyens Mozabites dont Kamel-Eddine Fekhar, défenseur des droits humains, sur les mauvais traitements que certains détenus déclarent avoir subis et surtout, sur le danger de mort imminente des détenus qui étaient à leur 15ème jour de grève de la faim. Quelques jours plus tard, une campagne médiatique calomnieuse a été lancée contre le CMA et plus grave, le ministre algérien de la justice, M. Tayeb Louh, au lieu de répondre à la lettre du CMA, menace indirectement ce dernier de poursuites judiciaires pour « critiques de décisions de justice » tout en prétendant que « la justice algérienne est libre ». 
En réalité, ce que le CMA met en cause et qui était mentionné dans la lettre au premier ministre, c’est plutôt la répression et le comportement raciste et discriminatoire de l’Etat algérien contre le peuple Ait-Mzab connu notamment pour son pacifisme, sa tolérance et sa discrétion légendaires. En effet, ce que le CMA dénonce, c’est :

 - Les agressions criminelles répétées commises depuis plusieurs décennies et en toute impunité par des membres de la communauté arabe Chaamba contre les populations Ait-Mzab et le parti pris des autorités de police et de gendarmerie en faveur de la communauté Chaamba contre les citoyens Mozabites. 
Cela est prouvé par des rapports, des témoignages, des photos et des vidéos. Youcef Ould Dada, citoyen du Mzab, a même été condamné à 2 ans de prison ferme pour avoir filmé en novembre 2013 des policiers entrain de piller les biens dans un magasin appartenant à un commerçant Mozabite à Taghardayt (Ghardaya),
 - Le rejet du rite musulman Ibadite des Mozabites (minoritaire) par le gouvernement, par la voix du ministre algérien des affaires religieuses, en 2013, au profit exclusif du rite sunnite malékite « officiel » en Algérie,

 - L’appel des Imams dans les mosquées contre le rite Ibadite relayé par des islamistes dans la rue, criant « Ibadi aadou Allah » (Ibadite ennemi d’Allah), en toute impunité,

 - Les chaines de TV araboislamistes des Etats arabes du Moyen-Orient (en particulier la chaine saoudienne Iqra) qui traitent les Ibadites Algériens « d’ennemis de l’islam qu’il faut tuer, persécuter et piller leur biens », sans aucune réaction du gouvernement algérien, 

- La confiscation des terres ancestrales des Mozabites par les autorités algériennes et leur attribution à des membres de la communauté arabe Chaamba,

 - L’arrestation brutale et illégale, sur ordre du premier ministre algérien, de Kamel-Eddine Fekhar, défenseur des droits de l’homme et de ses 24 compagnons le 9 juillet dernier à Taghardayt (Ghardaya), 
- La désignation par M. Sellal, premier ministre algérien, de Kamel-Eddine Fekhar comme le principal responsable des évènements sanglants de la vallée du Mzab et l’accusation de « criminel » portée par M. Ouyahya, directeur du cabinet du chef de l’Etat, à l’encontre de M. Fekhar bien avant l’ouverture de l’instruction judiciaire, ce qui constitue une grave atteinte à la présomption d’innocence, 

- Les mauvais traitements subis par les prisonniers politiques Mozabites, en particulier la privation de sucre pour les grévistes de la faim,

 - La criminalisation des organisations et des défenseurs des droits de l’homme, 

- Le fait que tous les détenus d’opinion qui croupissent actuellement dans les prisons de Taghardayt (Ghardaya), Grara et El-Menéa, sont des Mozabites, 

- L’impunité dont bénéficient les assassins des citoyens Mozabites tués dans les différentes localités de la vallée du Mzab, 

- Les lourds mais fantaisistes chefs d’inculpation retenus contre M. Fekhar et ses codétenus, tels que « tentative de meurtre, incitation à la violence, atteinte à la sûreté et la souveraineté de l’État ». 

Ces allégations qui n’ont aucun fondement crédible, cachent mal les vrais motifs des poursuites judiciaires engagées contre M. Fekhar : le faire taire durablement et le punir sévèrement pour avoir dénoncé à maintes reprises "la politique d'extermination du peuple amazigh du M’zab » et pour avoir lancé un appel à l’ONU à en assurer la protection. En tant que défenseur des droits humains et de son peuple, M. Fekhar n’a jamais appelé à la haine et encore moins au meurtre. Il n’a fait qu’exercer sa liberté d’expression en appelant les secours au niveau national et international pour faire stopper le nombre de victimes qui tombaient sous ses yeux particulièrement depuis l’année 2013. 

M. Fekhar est un infatigable lanceur d’alertes qui a mis à nu le racisme d’Etat anti-Mzab et anti-Amazigh et les abus de pouvoir des autorités algériennes. C’est cela que le gouvernement algérien ne lui pardonne pas. De fait, avec les violentes attaques qui ont sévèrement frappé les Ait-Mzab, particulièrement au cours des dernières années, nous assistons à une tentative programmée de destruction d’une civilisation plurimillénaire, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. 

Pourquoi l’Algérie s’attaque ainsi à un des peuples les plus paisibles de la planète ? Quant à l’indépendance de la justice algérienne, si le principe de la séparation des pouvoirs est bien inscrit dans la Constitution, dans la pratique, les magistrats sont sous la coupe du pouvoir exécutif. Cela est une évidence bien réelle. 

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme écrit sur son site internet : « Le pouvoir exorbitant au regard des lois, que s’arroge l’administration, devient ainsi sans limites et constitue une menace existentielle pour les organisations de la société civile ». Sur la chaine de télévision publique Canal-Algérie, à l’issue d’un micro-trottoir qui a duré toute une journée en 2013 sur le sujet de la justice algérienne, aucun citoyen interrogé n’a déclaré avoir confiance en la justice de son pays. Même si ce sondage n’est pas fait dans les règles scientifiques, son résultat est incontestablement significatif et il faut bien plus que les incantations du ministre de tutelle pour rendre un peu de crédibilité à la justice de son pays. 

Concernant la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’Algérie est régulièrement épinglée pour ses manquements à ses engagements et à ses obligations internationales. En 2007, le Comité des droits de l’homme de l’ONU « s’inquiète que de nombreuses organisations et défenseurs des droits de l’homme ne peuvent exercer librement leurs activités, y compris leur droit de manifester pacifiquement, et sont souvent victimes de harcèlements ». 

Le Comité avait fixé au 1er novembre 2011 la date de soumission du rapport périodique suivant de l’Algérie. En 2015 le gouvernement algérien n’a toujours pas rendu son rapport, soit 4 ans de retard déjà. Est-ce parce que le gouvernement algérien a honte de son bilan qu’il tarde à rendre son rapport ? A l’occasion du conseil d’association UE-Algérie en mai 2014, l’Union Européenne a exprimé ses « préoccupations concernant le respect des droits fondamentaux et des libertés civiles » et le Parlement Européen a expressément demandé au gouvernement algérien « d'assurer et de garantir le droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique et de prendre les mesures voulues pour assurer la sûreté et la sécurité des militants de la société civile et des défenseurs des droits de l'homme ainsi que leur liberté à poursuivre leurs activités pacifiques légitimes ».

 Tous ces constats accablants et les injonctions internationales témoignent que l’Algérie continue de bafouer les droits et les libertés des citoyens, sans possibilité de recours. Le gouvernement algérien se vante souvent d’avoir adopté pratiquement tous les pactes, conventions, chartes, déclarations et autres accords internationaux mais c’est pour mieux les ignorer et en violer les dispositions dans la pratique. Faut-il alors que l’ONU envoit les casques bleus en Algérie pour que l’Etat respecte enfin ses obligations internationales notamment en matière de respect des droits des peuples, des droits humains et des libertés fondamentales ? 

Par ailleurs certains organes de presse ont cru bon de s’en prendre au Congrès mondial amazigh, présenté comme « une ONG inféodée au Maroc » et dont les actions seraient « dictées depuis Rabat ». Sur quelles bases crédibles cette presse publie ses allégations calomnieuses ? 
Le CMA rejette naturellement ces accusations aussi gratuites que perfides et rappelle à propos, que lors de sa visite en Algérie en 2011, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression « note avec préoccupation un manque d’indépendance de la presse écrite en général. Sur 80 quotidiens, moins de six peuvent être considérés comme indépendants ». Visiblement, le pouvoir algérien conforme à sa culture totalitaire, ne peut pas concevoir qu’une organisation de la société civile soit indépendante. 
Pour lui, elle ne peut que se soumettre ou se taire et disparaitre. Cela n’est pas notre conception des libertés ni celle des textes internationaux adoptés par l’Algérie, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. 

 En tout état de cause il semblerait que la lettre ouverte adressée par le CMA au chef du gouvernement algérien l’ait piqué au vif et par conséquent sa réaction via son ministre de la justice et de certains journaux, se veut menaçante à l’égard du CMA et particulièrement de ses membres en Algérie. En accusant le CMA d’être à la solde d’un gouvernement étranger, le gouvernement algérien se préparerait en cas de besoin, à accuser nos membres, « d’atteinte à la sûreté et à la souveraineté de l’Etat ». Les mêmes accusations portées à l’encontre de M. Fekhar et ses compagnons de détention et les mêmes que celles portées contre les fondateurs de la première Ligue algérienne des droits de l’homme en 1985 ! 
Autant dire qu’en matière de droits et de libertés, l’Algérie n’avance pas. Pour le CMA il s’agit d’une intimidation grossière et qui restera sans aucun effet. En tant qu’ONG, le CMA poursuivra sans faillir, ses missions de défense et de promotion des droits individuels et collectifs des Amazighs.
 Le CMA a déjà fait l’objet de tentatives de déstabilisation et/ou d’instrumentalisation mais qui ont toutes échoué grâce au caractère transnational de notre ONG, à la conviction que nous avons de défendre une cause juste, des valeurs et des droits humains universels et du fait que la cohésion de notre organisation est sans cesse confortée par le comportement anti-amazigh de tous les Etats du nord de l’Afrique squattés par des gouvernements islamopanarabistes qui ont pour objectif d’éradiquer l’amazighité dans nos pays de Tamazgha.
 Le CMA rappelle que sa conception nationale et territoriale est aux antipodes de celles des Etats hérités du colonialisme européen. Pour le CMA, tous les pays du nord de l’Afrique sont des pays amazighs qui forment le territoire ancestral de Tamazgha qui s’étend de Siwa à l’Archipel Canarien. Quelle que soit sa nationalité administrative, un Amazigh est donc chez lui dans tous les pays de Tamazgha.

 Lorsque le CMA se réunit à Tafira, à Agadir ou à Djerba, c’est en terre amazighe que ses membres se réunissent. Il n’y a que les interdits arbitraires et l’usage de la force policière qui font obstacle à notre vocation et à notre nature d’être des Amazighs, c’est-à-dire des femmes et des hommes libres. Parmi les nombreux exemples d’interdits abusifs, il y a l’aberrante et illégitime fermeture de la frontière terrestre algéro-marocaine qui dure depuis plus de 20 ans. 

Nous réclamons instamment sa réouverture immédiate. Aucun différend entre les gouvernements des deux pays ne saurait justifier cette inqualifiable atteinte à la liberté de circulation et d’échanges entre les « peuples frères » de cette région. De même, au moment où certains milieux proches du pouvoir algérien font semblant de nous reprocher de nous réunir trop souvent au Maroc, nous rappelons que depuis des années, toute tentative de réunion du CMA en Algérie s’est vue opposer un interdit ou un empêchement par des interventions policières musclées suivies d’arrestations illégales de nos membres. 

Ce fut le cas en 2008, lorsque le 5ème congrès du CMA a été interdit en Kabylie, ce qui a amené les responsables du CMA à déposer plainte contre le Wali de Tizi-Wezzu. Le 1er août 2009, dix membres du Conseil Fédéral du CMA (dont des représentants des Amazighs de Libye et du Maroc) furent arrêtés après leur réunion à Tigzirt en Kabylie. Le 28 juillet 2010, un séminaire de formation sur le système des droits de l’homme de l’ONU prévu dans la salle d’un restaurant à Tizi-Wezzu (les salles adaptées à cette activité ayant été refusées au CMA), s’est terminé avant de commencer au commissariat central, avec saisie des documents de travail fournis par le Haut Commissariat aux droits de l’homme. 

Le 20 avril 2013, Khalid Zerrari, vice-président du CMA pour le Maroc, venu en Kabylie pour participer à une réunion, a été arrêté puis expulsé d’Algérie après 48 heures de détention dans les commissariats de la police algérienne. Les membres du CMA-Algérie sont étroitement surveillés et subissent en permanence les harcèlements policiers et judiciaires. Comment dans ces conditions feindre de s’étonner que le CMA se réunisse ailleurs qu’en Algérie ? 

D’ailleurs c’est l’occasion pour nous de déclarer de nouveau notre volonté de réunir nos membres dans ce pays. Nous ne sollicitons aucune forme d’aide de la part des autorités algériennes mais nous leur demandons seulement de ne pas nous empêcher de nous réunir et de permettre à nos collègues des autres pays d’entrer en Algérie sans la crainte d’être expulsés et d’accorder les visas à nos amis étrangers.

 Nous mettons au défi le gouvernement algérien de ne pas faire obstacle à une réunion du CMA en Algérie ! Comme l’ont fait d’autres pays plus développés, l’Algérie doit faire l’effort d’évoluer dans le sens du respect effectif des droits humains et des libertés fondamentales et progrès humain. Le CMA a la prétention et la volonté de l’y aider. Le Bureau du CMA

Bouteflika déboulonne de plus en plus le général Toufik et le DRS



Près de deux ans après avoir quitté le DRS pour rejoindre l’état-major de l’armée, la DSCA a quasiment supplanté le Département que dirige l’inamovible général Toufik.

Selon une source sécuritaire, l’état-major de l’ANP a décidé de renforcer les prérogatives de la DCSA pour en faire un véritable service de renseignements plus important que le DRS. Ainsi, le centre principal militaire d’investigations (CPMI) a été promu au rang de service central opérationnel militaire d’investigations (Scomi). Cette structure basée à Alger est en charge des investigations, du traitement des informations en provenance des autres services de sécurité, et des interventions sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme et la protection de l’armée.
Autre changement opéré par l’état-major de l’ANP, la promotion des centres régionaux de la DCSA en Centres opérations de la sécurité de l’armée (Corsa), avec de nouvelles prérogatives dont celles d’intervenir sur le terrain notamment dans la lutte antiterroriste. Ses agents ont carte blanche pour arrêter et interroger des suspects.
En outre, les Bureaux de la sécurité de l’armée (BSA), présents dans les secteurs militaires au niveau des wilayas, sont promus en Services de prévention et de la sécurité de l’armée (SPSA). Leur rôle : surveiller les activités politiques, protection des casernes, surveillance des militaires, contre-espionnage et le terrorisme.

Progressivement, la DCSA récupère quasiment toutes les prérogatives du DRS y compris l’accréditation des journalistes étrangers.

Source: TSA

mardi 18 août 2015

Les Chourouk-Boys néo-FIS, wahabite-islamistes, anti-algériens !

Sur le net, une photo : le directeur du holding islamo-wahabite, Ali Fodil, tout jeune, souriant à côté du patron de la SM, Sécurité militaire, Kasdi Merbah. Vraie ou Fausse ?
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A l’époque, on était déjà au temps des journalistes héros, des journalistes militants et des journalistes «indicateurs» et de la surveillance par les pairs et à «l’Orientation» des médias. Le lien a enfanté, des décennies plus tard, des journaux-TV à tendance néo-FIS, wahabite-islamistes, anti-algériens et prompts à la vision de la rwandisation idéologique de l’Algérie. La génération Chourouk a, aujourd’hui, pris de l’âge et occupe des postes : elle s’impose par le poids et la violence. Cela explique cette talibanisation assise du pays, sous le nez cassé du régime : des agents de sécurité, Chourouk-Boys interdisent aux femmes algériennes l’accès à des institutions comme l’université ou le Palais de la justice avec le soutien de la masse morte des bigots et la faiblesse du régime sans pantalon.
 Echourouk se permet même de faire le bilan de ses «victoires» sur le régime «impie» : Benyounès, attaques contre Mohammed Aïssa et, aujourd’hui, le lynchage et le procès en inquisition ouvert contre la ministre de l’Education nationale. Tout y est : Chourouk-Boys et ses larbins du baâthisme et autres «Douctours» et rentiers de la domination linguistique, accusation de traîtrise, de harkisme, d’internationale sioniste etc. On va jusqu’au mensonge, la violence et la diffamation sans recevoir le coup sur la patte de l’animal car le régime est faible et ne soutient même plus ses ministre tombés dans l’arène de la néo-koreiche ambiante.
Le cas de la «Darja» est même devenu emblématique : on n’est plus dans le débat des langues et de la pédagogie mais dans l’inquisition, la meute et l’hystérie invraisemblable. Les rentiers de la belle langue arabe se sont mobilisés comme une meute pour défendre leur pain gagné au «nom d’Allah» et derrière son dos. Ils sentent la menace à fleur de la narine canine et cela se comprend : que feront-ils si le pays parlait ses langues et se passait de ces clergés de chameaux carnivores ? De quoi vivraient les surveillants des croissants de lune, les associations de «ulémas», les «Présidents de Zaouias» et les Chourouk-Boys s’ils ne se font pas passer pour les linguistes de Dieu ? De rien. Ils crèveront comme des criquets.
Ennahar TV et autres
Cette génération de Chourouk-Boys va tuer le pays, cependant. L’effacer de l’histoire du monde et le réduire à une bande de malfrats nus et errants sur les plages à la recherche d’un bikini à brûler. Car, que comprendre quand un journal appelle à faire des prières en masses sur les plages et demande à l’Etat de créer des polices des «mœurs» à la saoudienne ?
Que penser lorsqu’un Emir «Personnalité nationale» se réunit sous le nez d’une wilaya, dans une forêt, et avec un bras d’honneur fait aux morts et aux assassinés et aux larbins qui distribuent les «autorisations de se réunir» ?
 C’est que la meute se sent victorieuse et forte. Cette génération va nous tuer sous l’œil flou de ce régime en fin de monde biologique. Cette génération a transformé un beau pays en un désert à la Koreich. Détruit la culture pour en faire un binaire hallal/Haram. La talibanisation de l’Algérie est une réalité. Sauf pour quelques intellos d’Alger et quelques naïfs de la «Réconciliation» version années 90 qui pensent encore par rétropédalage. Ce pays est en train de mourir et d’être pris en razzia par la meute islamiste et la rouille wahhabite et les courtiers d’Allah et les journaux-Bazars : promenez-vous dans les institutions, les administrations algériennes, les bureaux, les centres de santé et dans les têtes pour voir cette immense maladie de l’âme algérienne qui se nourrit de talismans, de versets détournés comme des avions, de fatwas et de violence envers l’humanité et de paranoïas en guise de vision du monde, pour voir que la grande épopée de notre guerre de Libération ne sera plus qu’un vague souvenir dans la mémoire du monde, dans quelques décennies.

De l’Algérie, on ne se souviendra que d’un vague cachemire coincé entre Echourouk, Ennahar et l’Arabie saoudite. Alger ? 5ème mandat ? Elections ? Régime ? Personne ne sait où va l’Algérie. Sauf le genre d’Ali Fodil et ses boys.
Que dire d’un pays qui en arrive à juger de la longueur de la jupe de ses femmes pour leur permettre d’entrer dans un Palais de justice ou dans une université ? Que dire des gens qui l’acceptent et l’encouragent pendant que le monde crée, se fortifie, domine et invente ?  Que dire d’un régime qui a créé ces Ali-la-Fatwa et qui les laissent sévir ? Que dire de ces journaux qui ont la haine de l’Algérie mais pas de son argent, qui détestent nos langues mais mangent nos récoltes, les «Ali-mentations» ? Que dire, le cœur broyé par la tristesse et la colère face à cette meute de la haine de soi et des siens ? Aucun mot. Juste une insulte: T’fou!
Si Benghebrit tombe à cause de la meute des Chourouk-Boys, cela veut dire qu’il vaut mieux ne pas avoir d’enfants dans ce pays. Ou exiler les siens et se défendre par le bras.
K.D

dimanche 2 août 2015

La lettre du Congrès Mondial Amazigh à Abdelmalek Sellal le premier ministre algérien

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) vient d'adresser une lettre au premier ministre algérien Abdelmalek Sella dont voici le contenu. A signaler que le CMA dans un congrès tenu cette semaine, a élu  Kamira Nait Sid présidente de cette organisation.
Le contenu de cette lettre porte sur les arrestations effectuées lors des récents événements à Ghardaia et dont les détenus ont enclenchés une grève de la faim depuis  15 jours et qu'à présent leurs vies sont en danger.

M. Abdelmalek Sellal Premier Ministre Palais du gouvernement Alger, Algérie
Paris, le 30/07/2015

Monsieur le Premier Ministre,




De manière brutale et tout à fait arbitraire, vos services de sécurité ont procédé le 9 juillet dernier à l’arrestation d’une trentaine de citoyens Mozabites à Taghardayt (Ghardaya), dont Kamel-Eddine Fekhar, défenseur des droits de l’Homme.

Dans leur lieu de détention, certains d’entre-eux, dont M. Fekhar, ont subit des mauvais traitements.
Afin de protester contre leur détention que rien ne justifie et contre leurs mauvaises conditions de détention, les prisonniers politiques Mozabites ont entamé une grève de la faim qui est à son 15ème jour. Leur état de santé a atteint un niveau très critique et ils risquent la mort à tout moment. 


M. le Premier Ministre, nous vous demandons instamment de libérer immédiatement les détenus du Mzab. Désormais, chaque minute compte.
Nous vous mettons en garde contre l’irréparable qui pourrait se produire d’un instant à l’autre. Vous en porteriez alors l’entière responsabilité. 


Sachez M. le Premier Ministre, que les instances internationales, y compris la Cour Pénale Internationale et les ONG spécialisées sont informées de la situation des détenus Mozabites. Vous devez faire cesser sans délai le racisme institutionnel et l’abus de pouvoir que votre gouvernement exerce sur les paisibles populations du Mzab. Le monde entier en est témoin.
Paris, le 30/07/2015 Le Bureau du CMA.