mardi 18 août 2015

Les Chourouk-Boys néo-FIS, wahabite-islamistes, anti-algériens !

Sur le net, une photo : le directeur du holding islamo-wahabite, Ali Fodil, tout jeune, souriant à côté du patron de la SM, Sécurité militaire, Kasdi Merbah. Vraie ou Fausse ?
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A l’époque, on était déjà au temps des journalistes héros, des journalistes militants et des journalistes «indicateurs» et de la surveillance par les pairs et à «l’Orientation» des médias. Le lien a enfanté, des décennies plus tard, des journaux-TV à tendance néo-FIS, wahabite-islamistes, anti-algériens et prompts à la vision de la rwandisation idéologique de l’Algérie. La génération Chourouk a, aujourd’hui, pris de l’âge et occupe des postes : elle s’impose par le poids et la violence. Cela explique cette talibanisation assise du pays, sous le nez cassé du régime : des agents de sécurité, Chourouk-Boys interdisent aux femmes algériennes l’accès à des institutions comme l’université ou le Palais de la justice avec le soutien de la masse morte des bigots et la faiblesse du régime sans pantalon.
 Echourouk se permet même de faire le bilan de ses «victoires» sur le régime «impie» : Benyounès, attaques contre Mohammed Aïssa et, aujourd’hui, le lynchage et le procès en inquisition ouvert contre la ministre de l’Education nationale. Tout y est : Chourouk-Boys et ses larbins du baâthisme et autres «Douctours» et rentiers de la domination linguistique, accusation de traîtrise, de harkisme, d’internationale sioniste etc. On va jusqu’au mensonge, la violence et la diffamation sans recevoir le coup sur la patte de l’animal car le régime est faible et ne soutient même plus ses ministre tombés dans l’arène de la néo-koreiche ambiante.
Le cas de la «Darja» est même devenu emblématique : on n’est plus dans le débat des langues et de la pédagogie mais dans l’inquisition, la meute et l’hystérie invraisemblable. Les rentiers de la belle langue arabe se sont mobilisés comme une meute pour défendre leur pain gagné au «nom d’Allah» et derrière son dos. Ils sentent la menace à fleur de la narine canine et cela se comprend : que feront-ils si le pays parlait ses langues et se passait de ces clergés de chameaux carnivores ? De quoi vivraient les surveillants des croissants de lune, les associations de «ulémas», les «Présidents de Zaouias» et les Chourouk-Boys s’ils ne se font pas passer pour les linguistes de Dieu ? De rien. Ils crèveront comme des criquets.
Ennahar TV et autres
Cette génération de Chourouk-Boys va tuer le pays, cependant. L’effacer de l’histoire du monde et le réduire à une bande de malfrats nus et errants sur les plages à la recherche d’un bikini à brûler. Car, que comprendre quand un journal appelle à faire des prières en masses sur les plages et demande à l’Etat de créer des polices des «mœurs» à la saoudienne ?
Que penser lorsqu’un Emir «Personnalité nationale» se réunit sous le nez d’une wilaya, dans une forêt, et avec un bras d’honneur fait aux morts et aux assassinés et aux larbins qui distribuent les «autorisations de se réunir» ?
 C’est que la meute se sent victorieuse et forte. Cette génération va nous tuer sous l’œil flou de ce régime en fin de monde biologique. Cette génération a transformé un beau pays en un désert à la Koreich. Détruit la culture pour en faire un binaire hallal/Haram. La talibanisation de l’Algérie est une réalité. Sauf pour quelques intellos d’Alger et quelques naïfs de la «Réconciliation» version années 90 qui pensent encore par rétropédalage. Ce pays est en train de mourir et d’être pris en razzia par la meute islamiste et la rouille wahhabite et les courtiers d’Allah et les journaux-Bazars : promenez-vous dans les institutions, les administrations algériennes, les bureaux, les centres de santé et dans les têtes pour voir cette immense maladie de l’âme algérienne qui se nourrit de talismans, de versets détournés comme des avions, de fatwas et de violence envers l’humanité et de paranoïas en guise de vision du monde, pour voir que la grande épopée de notre guerre de Libération ne sera plus qu’un vague souvenir dans la mémoire du monde, dans quelques décennies.

De l’Algérie, on ne se souviendra que d’un vague cachemire coincé entre Echourouk, Ennahar et l’Arabie saoudite. Alger ? 5ème mandat ? Elections ? Régime ? Personne ne sait où va l’Algérie. Sauf le genre d’Ali Fodil et ses boys.
Que dire d’un pays qui en arrive à juger de la longueur de la jupe de ses femmes pour leur permettre d’entrer dans un Palais de justice ou dans une université ? Que dire des gens qui l’acceptent et l’encouragent pendant que le monde crée, se fortifie, domine et invente ?  Que dire d’un régime qui a créé ces Ali-la-Fatwa et qui les laissent sévir ? Que dire de ces journaux qui ont la haine de l’Algérie mais pas de son argent, qui détestent nos langues mais mangent nos récoltes, les «Ali-mentations» ? Que dire, le cœur broyé par la tristesse et la colère face à cette meute de la haine de soi et des siens ? Aucun mot. Juste une insulte: T’fou!
Si Benghebrit tombe à cause de la meute des Chourouk-Boys, cela veut dire qu’il vaut mieux ne pas avoir d’enfants dans ce pays. Ou exiler les siens et se défendre par le bras.
K.D

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