mardi 28 avril 2015

90 ans après sa mort, la dépouille de Lénine n'en finit plus d'embellir

Depuis sa mort en 1924, le corps de Vladimir Ilitch Oulianov est exposé dans le mausolée de la Place-Rouge, à Moscou. On aurait pu craindre qu'il se dégrade avec le temps. C'est tout le contraire.
Plus de quatre-vingt-dix ans après sa mort en 1924, Lénine est toujours exposé aux regards du public, dans son mausolée de la Place-Rouge. Et non seulement la dépouille du fondateur de l'Union soviétique est encore présentable mais elle est même dans un meilleur état qu’auparavant grâce au travail des scientifiques depuis près d’un siècle, explique Scientific American.
Récemment encore, une équipe de savants a dû se pencher sur le corps du leader communiste afin de le préparer au 145e anniversaire de sa naissance, tenu le 22 avril 2015. Et si le cadavre apparaît d’une fraîcheur impressionnante, il le doit à des méthodes d’embaumement révolutionnaires.

Plastique et colorants

Tout d’abord, il bénéficie des soins d’un cinq ou six scientifiques, appelés le «groupe du Mausolée» (ils ont même été jusqu’à 200 sous l’URSS). Tous les deux ans, ces spécialistes plongent la dépouille de Lénine dans un bain combinant notamment de l’alcool, de la glycérine, de l’acétate de potassium. De plus, des parties de ses tissus sont régulièrement remplacées par des morceaux de plastiques et d'autres substances, tandis que des solutions de colorants lui sont régulièrement délivrées pour que sa peau conserve un aspect naturel. Ainsi, Lénine embellit mais ce corps qu'on expose n'est plus vraiment le sien.

Alexei Yurchak, professeur en anthropologie sociale à l’université californienne de Berkeley, éclaire ces pratiques:
«C’est différent de tout ce qu’on a connu jusqu’alors, comme la momification par exemple, où l’on s’intéressait à la conservation de la matière originale alors qu’on laissait la forme du corps changer
Le chercheur a rédigé un article sur le sujet, ainsi qu’un livre intitulé Everything Was Forever, Until it Was No More - The Last Soviet Generation.
C’est différent de la momification, où l’on s’intéressait à la conservation de la matière originale alors qu’on laissait la forme du corps changer
Alexei Yurchak, professeur en anthropologie sociale à Berkeley
L’embaumement de Lénine, et son optimisation continue en quatre-vingt-dix ans, a entraîné des avancées médicales non négligeables, selon Alexei Yurchak. Les scientifiques y ont découvert une méthode pour maintenir la circulation sanguine d’un rein en cours de transplantation. Ils ont aussi appris à mesurer la teneur au cholestérol dans la peau d’un patient.
Malgré ces réussites scientifiques, on n’aurait jamais dû en arriver là, au vu des dernières volontés de Lénine. Sentant sa fin approcher, après le passage de plusieurs attaques, il avait prévu ses funérailles. Il avait ainsi demandé un enterrement très simple.
Mais, devant la ferveur populaire autour de la veillée de son corps dans les semaines qui ont suivi sa mort, les dirigeants de l’URSS ont décidé de le conserver. Soucieux d’éviter que la dépouille soit considérée comme une sainte relique, ils ont cependant décidé de mettre en valeur le travail scientifique nécessaire au succès de l’opération. 

Peine de mort : pourquoi l'Indonésie n'est que la partie émergée de l'iceberg

Les condamnations à mort prononcées à Jakarta sont arrivées jusque dans notre champ médiatique. Mais nombreux sont ceux qui croupissent dans des couloirs de la mort sans qu'on n'entendent jamais parler d'eux.

"La peine de mort relève de notre souveraineté". Par ces mots sans détours prononcés à la télévision nationale, le président indonésien Joko Widodo, dont la justice menace d'exécuter le Français Serge Atlaoui et, huit autres étrangers dès mardi, avait clairement établi en février dernier qu'il ne se laisserait dicter par personne la façon de faire justice dans son pays. Une politique aujourd'hui soutenue par 75% des Indonésiens à en croire un sondage réalisé par le quotidien local "Kompas".
De fait, l'application de la peine de mort reste une dure réalité dans de nombreux pays. Et si, pour les abolitionnistes, ce n'est pas une raison valable pour baisser les bras et abandonner le combat contre cette pratique inhumaine, il s'agit au contraire de l'un des arguments-phare employé par les tenants de son application.

lundi 27 avril 2015

Italie: Des algériens voleurs, pratiquant et prient Allah de furtifier leur butin



Par Salim Metref
La police italienne a arrêté une bande composée de 12 Algériens et un Italien. Le groupe, qui écume le nord-ouest de l’Italie depuis des années, était spécialisé dans le vol par l’astuce du pneu crevé. Un truc très connu par les automobilistes de chez nous et qui, en Italie, reste une spécialité des bandes algériennes. Mais ce qui a frappé les policiers qui ont travaillé sur le cas c’est la particulière dévotion religieuse du groupe. Une dévotion très particulière. Le truc est simple. Ils sont en général deux ou trois sur chaque coup. Ils crèvent un pneu à une voiture garée dans un parking isolé et puis se postent de manière stratégique. Quand le chauffeur du véhicule arrive, l’un des malfaiteurs lui passe devant pour le ralentir et lui indique sa roue avant : «Attention, votre roue est crevée.» Puis il fait semblant de continuer son chemin. Plus tard, quand le malheureux automobiliste est occupé à changer sa roue laissant sa veste et éventuellement son sac ou son cartable sur les sièges de la voiture, un des complices se faufile discrètement, ouvre la porte arrière du côté opposé et rafle tout ce qu’il trouve dans le véhicule.

Il faut dire que les affaires marchaient bien. La bande est active depuis des années dans le nord-ouest de l’Italie. Et le nombre de coups réalisés est innombrable. Après l’arrestation, les policiers ont séquestré plus de 20 000 euros en marchandise (portables, PC, tablettes, appareils photos...) et 10 000 euros en liquide. Mais ce qui a le plus frappé les policiers ce n’est pas l’habileté du groupe, c’est tout autre chose. En effet, pour pouvoir arrêter tous les membres de la bande, les forces de l’ordre ont surveillé leurs activités pendant quelques semaines sans intervenir. Pour ce faire, ils ont placé des micros et des caméras dans le garage qui leur servait de dépôt et de lieu de ralliement. La chose étonnante est que le local n’était pas seulement le lieu de «travail» mais était aussi utilisé comme lieu de prière. Les prières y étaient célébrées avec régularité et tout le groupe y participait.

Cela n’étonnera personne en Algérie, probablement. Puisque depuis quelques années, la prière et le vol sont devenus les principaux sports nationaux et souvent pratiqués par les mêmes personnes. Mais le groupe des Algéro-turinois a frappé plus fort encore. La flicaille italienne en est restée bouche-bée quand les traducteurs leur ont expliqué qu’à la fin de chaque prière, le chef de bande, qui est aussi celui derrière lequel prie le groupe, a l’habitude de prolonger la séance par un dou’a (une requête) adressé au Tout-Puissant : «Ô Allah, vous qui êtes le Tout-Puissant, faites que les koufar soient aveugles. Faites que notre tâche soit facile, ô Omnipotent, et que le butin soit toujours abondant.» Et tout le groupe derrière : «Amine ya Rab al alamine !»

En somme, une bande très croyante et très pieuse, tellement proche de Dieu qu’elle le considère comme un de leurs principaux complices.
S. M. (Le Soir d'Algérie)

dimanche 26 avril 2015

Barrage Taksebt: Une équipe de plongeur espagnols pour repêcher les victimes de l'accident


Un terrible accident de voiture  a eu lieu avant hier au niveau de l'un des ponts du barrage de Taksebt. Trois jeunes étaient au bond d'un 4X4 de marque KIA lorsque ce dernier s'est précipité dans les eaux du barrage.
 
Des équipes de la protection civile ont été dépêché sur les lieux  pour trouver les victimes ainsi que le véhicule dont on aucune trace.
Le barrage de Taksebt en cet endroit peut atteindre les 70 mètres de profondeurs. Or les équipes de protection civile de la région ne peuvent pas plonger au delà de 40 mètres de profondeur.

C'est ainsi qu'on a fait appel à une équipe de plongeur d'Espagnol qui effectue les recherche dans ces eaux profondes.
 Nous apprenons qu'un corps de l'une des victime a été repêché. Il s'agit du dénomé S.Y.
Deux corps, ainsi que le véhicule sont toujours recherchés dans ces profondeur.

A signaler que ce terrible accident avait semé la tristesse parmi les populations de la région.

Mourad Hammami


l'une des victime repêchée

Zeroual a sauvé l'Algérie, Bouteflika est arrivé au bon moment et c'est tout!

Par
Mourad Hammami

Il est jeune. Il a 25 ans, il n'a jamais travaillé. Il ne connait pas la notion du travail, ni comment gagne t-on de l'argent. 10 ans avant les jeunes remuent ciel et terre pour décrocher un petit job. Lui est arrivé au bon moment. Il avait raté l'école et pourtant il va devenir vite patron sans trop se fatiguer.

Quelques papiers administratifs, quelques photocopies, quelques démarches au niveau de l'ANSEJ et voilà qu'on lui accorde un crédit de 1 milliard de centime, soit l'équivalent de 100.000 euros. Il s'offre un gros camion de marque Hyundai flambant neuf. Il ne sera pas chauffeur, mais directement patron.

Si tu lui pose la question, comment t'as eu ce camion?
Il va te dire c'est un camion offert par Bouteflika!
 
Quelques habits neufs, une paire de lunettes de soleil, un téléphone portable dernier cri. il embauche un autre jeune qui n'a pas eu la chance d'avoir un crédit ANSEJ, faute de piston et d'influence.

Avec son téléphone portable, il gère et surveille son camion et son chauffeur. La mission est simple, il s'agit de travailler la nuit en transportant du sable clandestinement à partir du fleuve Sébaou ou des plages des environs. Il participe sans scrupule au pillage de ces couches de sables que dam nature avait produit pendant des milliers d'années. Si le camion est intercepté, le problème sera vite réglé avec un coup de téléphone à cet homme politique et cet officier pour lequel il verse une quote-part de ses gains.

C'est un exemple parmi des milliers d'autres de cette Algérie malheureuse qui sorti de l'abime après des années et des années de guerre civile, de grave crise économique et voilà qu'elle replonge dans un autre abime, cette fois ci non pas causé par la pauvreté et la crise, mais par une richesse trop importante, qui descend du ciel telle une vraie providence.

Cette richesse tombe entre les mains de Bouteflika, sans trop la chercher, sans trop se fatiguer. Il était là au bon moment et c'est tout. D'autres ont semé, ont sauvé l'Algérie sur les plans économique et sécuritaire et lui hérite gracieusement ces fruits.

La période la plus critique de l'Algérie a été géré par Liamine Zeroual entre 1994 et 1999.
Le pays était en guerre civile. La crise économique avait mis à genoux le pays. l'Algérie était isolé sur le plan international avec un terrible embargo qui lui a été imposée. Il avait fait face tout seul à la bête du terrorisme.
A cette époque, les recettes de l'Algérie était de 15 milliards de dollars. 5 milliards dépensées dans les équipements, 3 milliards dans l'alimentaire et 7 milliards dépensés dans le service de dettes c'est à dire payement des intérêts d'une dette de plus de 30 milliards de dollars.

Durant cette période, face au mur, l'Algérie avait rééchelonner pour la deuxième fois le payement de sa dette. le FMI est alors maitre en Algérie. Il avait imposé de règles terribles de gestion du pays. Plus d'un demi millions de travailleurs ont perdu leur emplois. Certains se sont suicidés, d'autres ont sombré dans la dépression.

A cette époque l'Algérie ne produisait que 700.000 barils de pétrole par jour. Zeroual avait alors ouvert les portes pour des entreprises étrangères afin d'augmenter les capacités de production et les amener à 1,4 millions de barils jours à l'horizon 2010.

Quelques mois avant l'arrivée de Bouteflika au pouvoir, les prix du pétrole connaissent déja les premières augmentations sur le marché.  Le FMI avait attribué une très bonne notes à l'Algérie après avoir scrupuleusement observé les règles de gestion et de redressement structurel. L'islamisme était à terre. Le terrorisme était aussi à terre.

Et l'homme providentiel Monsieur Bouteflika arrive avec beaucoup de bruit pour affirmer son existence. Il ressuscite le terrorisme et l'islamisme. comme on ressuscite une bête déjà à terre pour faire croire que c'est lui qui l'a immobilisé. Il ne veut laisser personne indifférents. Il soufflait le chaud et le froid. Grâce à son esprit de grand bluffeur, il est capable de réunir la chèvre et le loup dans une même écurie.

En plus des investissements de base faites par Zeroual, sur le plan international il y a  eu une conjoncture très favorable qui ont fait que les prix du pétrole augmentaient sans cesse. Cette conjoncture a été provoqué par le bloc des pays émergeant qu'on appelle les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Bouteflika petit à petit a instauré une politique de paternalisme, puis le culte de sa personnalité grâce aux milliards de dollars tombés du ciel.
Il a eu tout le monde, y compris les leaders d'oppositions les plus avertis, à l'exemple de Said Sadi. Souffler le chaud et le froid est un art qu'il maitrise à fond.
En plus des dettes remboursées, l'Algérie regorge de plusieurs centaines de milliards de réserves de changes.

Petit à petit, Bouteflika que tout le monde voyait grand montrait son vrai visage d'un assoiffé de pouvoir, un mégalomane et une personne qui méprise la liberté et son peuple.
Pour s'accaparer plus du pouvoir, il avait réussi à neutraliser la force de l'armée qui avait tenter de lui faire barrage en 2004.

A partir de ce 2e mandats il s'est engagé sans scrupule dans la voie de corruption, en recrutant dans le le monde politique des gens malhonnêtes et qui n'ont rien à voir avec la politique. Cette politique s'est tristement accéléré après avoir fait hisser Belkhadem à la tête du FLN. Le poste de député ne se joue pas dans la campagne électorale, mais dans l'arrière boutique à coup de milliards. Il sera honteux d'attribuer le mot élections aux suffrages qui se déroulent en Algérie. Tricherie, trafique d'influence, escroquerie, corruption sont autant de maux qui caractérisent la démocratie trompeuse en Algérie.

"Parmi les députés  du faux FLN , l'on compte certains qui sont illettrés et ne savent même pas remplir un chèque" nous  a déclaré un jour on officier des services.

Le comble était avec l'arrivée de Amar Saadani à la tête du FLN, un ex membre d'une troupe folklorique dans la désert de Oued Souf qui grâce à son profil correspondant à cette Algérie malade a su comment se hisser au sommet et à la tête du FLN, non pas par le vote mais par un plébiscite digne des pays malades du Tiers-Monde.

Pour les gens conscients, le désespoir de l'Algérie dans cette période faste est beaucoup plus grave que celui vécu durant les années de guerre et de crise économique.

Il est difficile pour une âme consciente de supporter la triste réalité de l'Algérie. Avec le temps , l'on constatera facilement que le bilan de Bouteflika est le plus pire qu' a connu l'Algérie. Il avait généralisé la corruption et érigé en sport national. Il avait ressuscité l'islamisme pour l'ériger en une arme de chantage. Il avait instauré l'impunité, le trucage systématique des élections, la violation brutale de la constitution, le régionalisme dans le gestion du pouvoir et la dilapidation des richesses de l'Algérie dans des projets chastes imaginaires et la destruction de l'éthique et de la notion du travail.
Les patriotes ont été écartés pour laisser place au patriotards. Les compétences ont été écartées pour laisser place au passe droit, au clientélisme et aux prête-allégeance serviles.

Entre Liamine Zeroual, le véritable nationaliste et Bouteflika existe une grande différence.
L'Algérie risque de payer cher l'ère de Bouteflika, cet homme qui était à l'origine du détournement de l'Algérie en 1962, puis en 1965 et voilà maintenant il est là entrain d'achever ce pauvre pays!
A moins qu'une providence sera là pour sauver cette malheureuse patrie piétiné sous le poids d'un sort acharné.

M.H

Rassemblement pour la Liberté d'expression le 1er mai à Alger

Initiative Indépendante pour la Défense des Libertés d'Expressions
 

Déclaration- Appel

Nous, journalistes et travailleurs de la presse, militants associatifs et représentants syndicaux, tenons à dénoncer les formes de pression récurrentes sur la presse nationale (publique et privée), notamment les pressions politiques exercées à l’encontre des animateurs de l’émission «Dzair week-end», diffusée sur les ondes de la chaîne TV El-Djzairiya.
 
 La suspension de cette émission satirique représente un autre précédent grave dans l’histoire de la presse nationale. C’est une énième entrave à la liberté d’expression chèrement acquise par la lutte sans relâche d’Algériennes et d’Algériens. Devant cet état de fait, nous ne pouvons nous taire et laisser les tenants de l’autoritarisme et du capital financier nous écraser davantage.

Nous appelons l’ensemble des journalistes et des travailleurs de la presse, ainsi que toutes les forces sociales éprises de justice et d’égalité à un rassemblement de solidarité le vendredi 1er mai 2015 devant la Place de la liberté de la presse, Alger. Ensemble exprimons notre solidarité active avec les animateurs de l’émission «Dzair week-end».


- Halte à la répression !
- Pour une véritable expression libre et indépendante.
 

Alger : le 26 Avril 2015

samedi 25 avril 2015

D'intenses recherches au barrage Taksebt pour retrouver les 3 victimes de l'accident

selon algérie1 , les recherches vont se poursuivre durant la nuit pour tenter de retrouver les victimes, . Des projecteurs géants ont été installés dans la zone en la circonstance.
Alors que des équipes de renforts notamment des plongeurs d'Alger et de Boumerdès sont arrivés sur les lieux pour épauler ceux de Tizi Ouzou pour les opérations de recherches qui s’effectuent à une profondeur pouvant atteindre les 70 m dans un périmètre de plus de 100 mètres carrées, selon les précisions fournies par le directeur local de la protection civile de Tizi Ouzou, le Colonel Mohammedi Brahim.
 
Ces recherches se déroulent sous les regards tristes des membres de familles des trois victimes dont deux issus d’une même famille et un troisième d’une autre famille toutes d’Ath Zemenzer.
Sur la photo, l’une des trois victimes de ce drame, Y. Sofiane qui était à bord du véhicule qui avait dérapé puis chuter dans les eaux du barrage Taksebt, vendredi vers 18h30 depuis un pont à hauteur du village Taboudrist dans la daira d’Ath Douala.

Match JSK-MOB: Reportage photos


En plus de la fiche technique du match, nous publions ci dessous quelques photos du match JSK- MOB qui a eu lieu aujourd'hui au stade 1er novembre de Tizi Ouzou.

Stade: 1er-Novembre de Tizi-Ouzou
Affluence : faible
Arbitres : Abid-Charef, Tamen, Boulfelfel
Buts : Rial (63’ - 75’) (JSK) ; N’diaye (35’) (MOB)
Avertissements : Rial (34’), Benamara (91+2’) (JSK) ; Benali (25’) (MOB)
JSK : Doukha, Ziti, Benmara, Belamri, Rial, Yesli, Ferrahi, Raiah (Ferguène 64’), Abdeldjalil, Kerrar (Youcef Khoudja 46), Aïboud  
Entraîneur : Karouf 
MOB : Rahmani, Benali, Mebarakou, Domrane, Baouali, Sidébé, Rahal (Banouh 80’), Zerdab, N'Diaye (Dehouche 59’), Salhi, Yaya (Chatal 78’)
Entraîneur : Amrani

Reportage photos: Farid Hammami pour Algérie France Infos
Moyens techniques: Mizrana Production









 

Mohamed Sahraoui: Un patriote qui nous quitte!

Il s'appellait Mohamed Sahraoui. Au village il est connu sous le nom de Moh U Rezki Hend U L'hadj. Il est du village Ait Said, connu communément par le village Mayache dans la commune de Mizrana, région de Tigzirt, située à une trentaine de km au nord de la ville de Tizi Ouzou en Kabylie.

Après une lutte contre une maladie sévère et pesante, il a rendu l'âme dans la matinée de samedi le 25 avril 2015 à l'âge de de 73 ans.

Il était un patriote convaincu qui assume avec humilité son nationalisme qui il avait certainement acquis depuis son jeune âge, depuis la guerre d'Algérie.

Il était un habitant du village bien dans sa peau. Il était stoïque, énergique et de large sourires précèdent toutes discussion.
L'histoire a retenue qu'il était l'un des premiers patriotes au village, dans toute la région et dans toute l'Algérie à avoir prit clairement position lors du déclenchement du terrorisme au début des années 1990.

Cette conjoncture était si difficile. Il faudra avoir un courage de montagne pour oser prendre position, prendre les armes et organiser des groupes armées secrets pour faire face à la déferlante vague du terrorisme islamiste.

En plus de sa personne, il avait également mobilisé ses proches et les membres de sa famille.
Ils étaient à peine une dizaine de personnes à former le premier noyau de résistance au village. Ce noyau va devenir par la suite toute une armée formée par des centaines d'hommes armés et déterminés à défendre l'honneur du village, de la région et sauver la république d'un effondrement avéré.

Moh U Rezki était aussi un ancien militaire de carrière. Il avait évolué dans les célèbres rangs de l'armée des gardes républicains. En plus du militaire, il était aussi spécialisé dans la musique et l’interprétation des musique de la garde républicaine, notamment des chants patriotiques et de l'hymne national.

 
 "Que Dieu ait son âme. On a discuté il y a quelques semaines . Une tristesse nous étreint. C'est un homme qui a passé de longues années à la garde républicaine et il savait siffloter la plupart des hymnes de la plupart des pays . Qui ne souvient aussi de sa trompette lors des soirées au village ? Je sais aussi qu'il a gardé un souvenir d'un voyage en Iran ou Boumediene s’était rendu vers 73 ou 74 . il parlait des fastes de la mythique ville de Persépolis . Je sais aussi que le 19 juin 1977, il était au stade du 5 JUILLET pour la finale JSK NAHD . Il racontait que chaque fois que le ballon notamment vers la fin du match se retrouvait entre les jambes des éléments de la garde républicaine , il se faisait un malin plaisir à le repousser loin derrière pour perdre quelques secondes" nous témoigne Rachid Hamoudi

Au village, il se montrait toujours modeste et aimait se fondre parmi ses confrères. Il était d'un abord facile, affectueux et parfois discret. Mais il s'affiche dès qu'on a besoin de lui.

Kabyle et algérien convaincu, en plus de ses activités au profit du village et de la nation, il était aussi un pieux, un fidèle et un habitué de la mosquée du village. Il pratiquait sa croyance en toute laïcité comme un vrai kabyle.

En plus de son islam bien assumé, Da Moh était un homme qui aimait la vie, qui aimait le contact et qui se portait volontaire dans toute action d'intérêt général, pour porter les valeurs du village et de la république. Il était un patriote de poids qui a vécu dans la modestie et mort dans la modestie.

Felas yaafu rebbi!

Mourad Hammami

Maroc : arrestation du militant Amazigh Abdellah Azenzar à Agadir

Maroc
A la salle couverte d’Agadir, les autorités marocaines ont arrêté le militant Amazigh Abdellah Azenzar très connu par son engagement a défendre la cause Amazighe dans toutes les manifestations et principalement sportives.

Azenzar a déjà eu dans son palmarès beaucoup d’arrestations à chaque fois qu’il brandit le drapeau Amazighe dans les manifestations sportives ou artistiques à la ville d’Agadir.

La vidéo suivante montre le moment de son arrestation par la police marocaine. La raison c’est qu’il proteste contre l'organisation d'une compétition sportive arabe à Agadir.
 

Voir la vidéo:

Il faut noter au passage que d’autres militants Amazighes protestent en Algérie contre la décision du gouvernement algérien de faire de la ville de Constantine la capitale de la culture arabe.


amazighworld.org

Islamisme en Kabylie: Ce quia été chassé par la porte, veut revenir par la fenêtre!

Par Mourad Hammami

S'il existe un pays leader au monde qui avait fait face à l'islamisme, puis son insurrection armée c'est bien l'Algérie. Il y a un peu plus de 20 ans, l'islamisme, une doctrine étrange à l'Algérie avait su comment jouer la carte de l'opportunisme et de récupération de la révolte d'octobre 1988, qui pourtant a été initié par des jeunes portant des valeurs de liberté et de démocratie.

Le FIS ne voyait de la démocratie qu'une échelle qu'il veut utilisé pour son ascension au pouvoir et la détruire par la suite, comme l'a fait Hitler il y a 70 ans.

Usant de prétexte d'arrêt du processus électoral  pour mettre en application sa politique de violence et guerrière, l'ex Front islamique du salut -FIS- avait déclaré la guerre en Algérie. Pendant 20 ans, le bilan est lourd. Plus de 200.000 morts et la violence se poursuit à nos jours.

l'ex Président de a république Liamine Zeroual , en dépit de la fragilité du pays sur tous les plans, en dépit d'un contexte international très défavorable,  avait réussit a battre militairement et politiquement l'islamisme.

Bouteflika est un Président gâté par le sort. Il est arrivé au bon moment. Amélioration sécuritaire, redressement économique, recul de l'islamisme, et une conjoncture internationale favorable sur plusieurs plans, dont l'envolée des prix du pétrole.
 
Voilà par ruse Bouteflika avait fait le jeu de celui qui a ramené la paix et combattu l'islamisme. Il a ressuscité cette bête pour faire semblant de l'avoir canalisé et ramener la paix au pays.
Eh oui! d'une façon sournoise, il a avait encouragé et libéré de larges boulevards pour l'islamisme. Aujourd'hui on le retrouve très ancré dans l'Algérie profonde comme si tous les sacrifices étaient vains. 

L'islamisme en lui rajoutant la corruption sont à  vrai dire une arme de chantage utilisée contre les forces vives de l'Algérie qui aspire à la liberté et l'épanouissement.
Tlemcen capitale de la culture islamique, Constantine capitale de la culture arabe, grande mosquée en construction à Alger sont autant de projets budgétivores. Des projets qui a un double objectifs: La corruption et la destruction des repères identitaires en Algérie.
Les islamistes à travers leur parti politique, leur mouvements associatifs, leur relais, bénéficient de beaucoup de moyens financiers de l’État et des pays pourvoyeurs de l'islamisme, à l'exemple du Qatar, Iran, Arabie Saoudite. L’État est constamment en connivence avec eux. Cette indulgence préméditée et calculée  s'exprime à tous les niveaux.

S'il existe une région qui résiste à l'islamisme c'est bien la Kabylie. C'est la seule région non conquise par la vague islamiste durant les années 1990., C'est la région à partir de laquelle une résistance armée a été organisée pour faire face au terrorisme islamiste.
De nos jours alors que le reste de l'Algérie ne jure que par la philosophie islamiste, l'on tente de détruire la Kabylie. Ce sont des associations, mais aussi des groupes armées qui activent d'une façon difficile à expliquer dans ce territoire qui pourtant n'est pas le leur.

Lorsque ce ne sont pas les terroristes, ce sont des association de "Dâawa" (prédiction) ou "Irchad" (bonne orientation spirituelle) qui active dans cette région. Évidemment ce n 'est pas l'Islam qui est en question car cette région est musulmane et sais comment gérer son islamité. Mais c'est l'islamisme qui tente de s'installer à travers ses signes ostentatoires, ces messages purement politico-politicienne à travers le hidjab, le khimar, la barbe, le salafisme, les règles de conduite venu de l’Arabie.
 
le dernier événement en date  est cette exposition suivie de campagne que l'on veut organiser à Azeffoun, une ville maritime située à 60 km au nord de la ville de Tizi Ouzou en Kabylie.
L'objet est de montrer au gens comment porter un foulard. Quel est le foulard et ses normes à respecter pour qu'une femme soit agréée par Dieu.
Quels sont les centimètres, les couleurs, les traits à respecter à la lettre pour qu'une femme soit Muslima, soit  croyante conformément à la règle dévastatrice de l’Arabie.
Et de surcroit, Azeffoun est la région natale de Tahar Djaout, un écrivain et journaliste très célèbre mort à l'âge de 38 ans. Il a été le premier journaliste assassiné en 1993 par les islamiste à Alger.
Djaout avait pour vision "la famille qui avance".
Pour Djaout " le silence c'est la mort. Si tu parles tu meurs, si tu te tais tu meurs. Alors dis et meurs".
Il est mort héroïquement pour ces idées. Alors devant ces campagnes il ne faut surtout pas se taire, jouer l'ignorant ou la politique de "non concerné".
 
L'islamisme est une chose et l'islam est une autre chose tout à fait différente. L'islam laïque, propre et épanouissant a été porté haut par des berbères comme Tariq Ben Ziad, Ibn Kheldoun. Récemment par de valeureux islamologue, comme Said Bouizri, Stambouli ou Mohamed Arkoun entre autre.  L'islamisme a été combattu par d'autres berbères comme Tahar Djaout et Lounes Matoub.

Faisant en sorte que le combat soit double, à la fois contre ce pouvoir injuste et contre cet islamisme dévastateur. ce qui a été chassé par la porte ne devrait jamais revenir par la fenêtre!
M.H

jeudi 23 avril 2015

Hamid Aït Saïd «Tous les moyens sont déployés pour paralyser la dynamique de développement»

 Interview avec Hamid Aït Saïd. Maire d’Iferhounene (Tizi Ouzou)

«Tous les moyens sont déployés pour paralyser la dynamique de développement»

- Quelles sont les difficultés rencontrées sur le terrain pour la réalisation des projets locaux ?
Les blocages liés au développement économique et social ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis l’avènement des assemblées qui échappent au contrôle du parti unique, tous les moyens sont déployés pour provoquer la paralysie d’une dynamique de développement annoncée. Quelques exemples suffisent pour illustrer cet état de fait. A l’insignifiance des enveloppes allouées dans le cadre des PCD, s’ajoutent les retards dans l’octroi des décisions.
Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’une autre trouvaille du pouvoir central réduit encore davantage la marge de manœuvre des P/APC, l’arrivée des contrôleurs financiers chargés de bloquer les quelques miettes qu’on veut bien céder aux communes tombe comme un goulot d’étranglement, étouffant tout espoir de développement.
 
Quant aux «sommes faramineuses» attribuées dans le cadre sectoriel que le pouvoir central d’Alger nous chante à longueur de journée à travers ses médias et ses relais, elles ne constituent pour nous et pour la population que nous représentons que de la poudre aux yeux. Sinon, comment expliquer qu’un petit programme de 20 logements sociaux inscrit en 2000 au bénéfice de la commune d’Iferhounene n’est toujours pas achevé 15 ans après ? Plus grave encore, 24 logements du programme APC/CNEP de l’année 1993 dans la même commune restent en souffrance à ce jour.
Il y a lieu de rappeler, concernant ce dernier point, qu’en 2008, moi-même en tant que maire d’Iferhounene et des députés de mon parti RCD avions interpellé le wali et le ministre de l’habitat. Ce dernier avait fini par dédommager la CNEP. Mais, malheureusement, et pour des raisons inavouées, ces logements restent à l’état d’abandon. Vous me direz que faute de pouvoir loger les citoyens, ces habitations servent de nids pour les pigeons.

Toujours dans le même sillage, bien que nous ayons fait le nécessaire à notre niveau en dégageant une assiette de terrain, une unité des pompiers affectée à Maâtkas en 2004, puis réaffectée à Iferhounene en 2010, n’a toujours pas vu le jour. C’est dire que dans notre pays ce que l’on vous donne de la main droite, on vous l’enlève de la main gauche. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que quand on veut, on peut. Et pour preuve, la réalisation d’une brigade de gendarmerie dont le volume physique et financier représente 3 fois celui du programme des 20 logements cité plus haut n’a nécessité que 3 ans pour l’achèvement des travaux.
Il est vrai que cela est destiné à accueillir  un corps de sécurité, et qu’on ne vienne pas alors nous ressasser les éternels arguments fallacieux qui consistent à évoquer le relief montagneux de la commune, son éloignement, le manque de matériaux de construction… Voilà les véritables questions que se posent nos citoyens.
 
- Justement, où en est le raccordement des populations au gaz de ville ?
On dit en kabyle «Ur d smekthayagoujilaf i metawen» (Ne donnez surtout pas à l’orphelin l’occasion de pleurer davantage). 53 ans après l’indépendance de notre pays, la majorité des villages de Kabylie ne sont toujours pas raccordés au gaz de ville, même si, il faut le souligner, ma commune tend vers les 100%. Ces montagnes de Kabylie qui ont tant donné pour la libération de l’Algérie, qui ont refusé la paix des braves, qui ont porté la Révolution dans les quatre coins du pays ne méritent certainement pas ce mépris affiché et assumé par les tenants du pouvoir central.

- Votre localité continue-t-elle à subir les conséquences des événements qu’a connus la région en 2001 ?
Voilà encore un fallacieux argument que le régime évoque pour justifier son ostracisme et son anti-kabylisme. La mise en quarantaine de notre région ne remonte pas à 2001. Depuis l’époque de Ben Bella, la haine du Kabyle a de tout temps été le ciment des dirigeants qui se sont succédé.

- Qu’en est-il de la relation avec l’administration ?
Permettez-moi de vous dire que je ne mets pas tous les responsables de l’administration algérienne dans le même sac. Pour paraphraser Saïd Sadi, je dirais qu’ils sont comme le cholestérol, il y a du bon et du mauvais.
Samira Imadalou
in: elwatan.com

 

mardi 21 avril 2015

Printemps Berbère: Reportage photos de l'Hommage à Mohamed El Bass

Le Printemps berbère et Moh Bessalah dit Moh El Bass

Reportage Photo de l'hommage rendu par la mairie de Tigzirt, Mizrana Production, Association Iomnium, et d'autre organisation à Mohamed Bessalah connu sous le nom de Moh El Bass, un grand militant pour Tamazight, ancien détenu, membre de l'accadémie berbère, mais aussi fils du héros et chefs de guerre Amar Bessalah alias Amar el El Bass chef de la région 3 et membre de la zone 3 de la wilaya 3 historique tombé au champs d'honneur en 1959. Moh El Bass est décédé le 20 mars 2011