Les condamnations à mort prononcées à Jakarta sont arrivées jusque dans notre champ médiatique. Mais nombreux sont ceux qui croupissent dans des couloirs de la mort sans qu'on n'entendent jamais parler d'eux.
"La peine de mort relève de notre souveraineté". Par ces mots sans détours prononcés à la télévision nationale, le président indonésien Joko Widodo, dont la justice menace d'exécuter le Français Serge Atlaoui et, huit autres étrangers dès mardi, avait clairement établi en février dernier qu'il ne se laisserait dicter par personne la façon de faire justice dans son pays. Une politique aujourd'hui soutenue par 75% des Indonésiens à en croire un sondage réalisé par le quotidien local "Kompas".
De fait, l'application de la peine de mort reste une dure réalité dans de nombreux pays. Et si, pour les abolitionnistes, ce n'est pas une raison valable pour baisser les bras et abandonner le combat contre cette pratique inhumaine, il s'agit au contraire de l'un des arguments-phare employé par les tenants de son application.
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