vendredi 30 janvier 2015

Le Qatar achète ses supporters de handball à l'étranger

L'équipe de handball qatarie n'a pas grand-chose de qatari, expliquait francetv info dans cet article. Ses supporters non plus, semble-t-il. Pour le Mondial de handball qui se déroule à domicile, le Qatar a en effet investi dans un public motivé, raconte Le Monde, jeudi 29 janvier. Le petit émirat a donc fait venir "60 Espagnols qui ont été sélectionnés pour assurer l’ambiance lors de matchs du pays hôte", précise le quotidien.
 Un supporter du Qatar, pendant Qatar-Autriche, lors du Mondial de handball, à Doha, le 25 janvier 2015.
Pourquoi ces supporters espagnols ? "Parce qu’ils comptent parmi les plus bruyants supporters du championnat ibérique. Et parce que la présence d’un compatriote à la tête de la sélection qatarie rendait leur tâche un peu moins absurde", explique encore l'envoyé spécial du Monde à Doha. Car l'équipe de handball qatarie est composée de joueurs français, cubains, monténégrins… coachés par l'Espagnol Valero Rivera.

L'ensemble des frais de voyage, d'hébergement et d'accès aux matchs de ces "aficionados" est pris en charge, et les intéressés affirment ne pas avoir reçu d'argent par ailleurs. Ils ont pour mission de porter les couleurs du Qatar, de faire du bruit, quitte à crier en espagnol "Vamos Qatar" et d'applaudir chaque but de leur équipe d'adoption. Seule dérogation : lors de la rencontre Qatar-Espagne, ils ont été autorisés à porter des vêtements neutres et à se réjouir de la victoire des Espagnols.

Source: francetvinfo.fr

Le boulanger qui donne ses invendus tous les soirs

« Étudiants, sans abris… Tous les soirs, ils sont nombreux à attendre devant la boulangerie Au bon vieux temps de la rue Kéréon à Quimper (Finistère). Le boulanger José Louiset leur donne ce qu’il n’a pas vendu.
 quimper 1

À la fermeture de la boutique, vers 19 h 30, des sacs blancs sont posés sur le muret en face de la boulangerie. À l’intérieur : sandwiches et viennoiseries. « Tout ce qui n’a pas été vendu dans la journée », explique José Louiset, propriétaire des boulangeries Au bon vieux temps et du Fournil du Chapeau rouge.
Depuis un an et demi, les étudiants et les sans-abri se regroupent souvent devant la boutique.« On ne pourrait pas s’acheter autant de pain sinon. Et le sandwich ça fait un repas », commente Lola, étudiante aux Beaux-arts de Quimper qui vient ici « au moins une fois par semaine ».  »

Source : Ouest France

Une fetwa contre Tamazight dans les mosquées

Le roi est nu! Le sentence a été prononcé par la voie d'une fetwa digne de l'idéologie arabo-islamo-baathiste. Questionné par le journal Encherouk, un imam, Moussa Ismail a déclaré que l'utilisation de la langue amazigh dans le discours de vendredi est illicite.
 
Les masques sont tombés pour ceux qui manipulent la religion, en associant délibérément l'arabe à l'Islam. Pour eux l'islam c'est l'arabe et Dieu est arabe. Une aberration difficile à avaler. ça dénote bien la manipulation de la   religion et sa transformation en une idéologie, en une machine d'arabisation et de domination des autres peuples.

Tu es né arabe, donc tu es coupable. C'est une remise en cause du Coran lui-même qui décrit la variété linguistique comme étant une richesse et une bénédiction de Lui.

Il est temps de donner des vrais coup de pied dans la fourmilière et lancer un débat de fond contre ces zones sombres de la religion, dont l'association de l'arabe à toute une religion.
Il est temps de se délivrer de ces prises d'otage spirituelle au nom de la religion de Dieu.
Il est temps de restituer à Dieu ce qui appartient à Dieu

Mourad Hammami

Ferhat Mhenni veut quitter le MAK




Ferhat Mhenni connu aussi sous le nom d’artiste et de militant Ferhat Imazighen U Mula est l’une des figures emblématiques du combat pour la cause identitaire berbère en Algérie.

Après une aventure mitigée dans la politique en participant à la fondation du parti RCD en Algérie aux côtés de Said Sadi, Ferhat s’est engagé dans la création d’un mouvement autonomiste sous l’appellation du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie et ce après le déclenchement des événements sanglants du printemps noir en Kabylie.
 
Il s’est vite imposé comme étant le leader, le père spirituel de ce mouvement qui n’a laissé personne indifférent.
Dans sa lancée, le MAK avait connu des évolutions et des métamorphoses. A partir de décembre 2011, on est passé du Mouvement pour l’Autonomie au mouvement d’Autodétermination de la Kabylie.
 

Mais voilà, cet homme tant adulé par ses militants de ce mouvement et à travers une récente interview accordée à Siwel Info, exprime son vœu de quitter le MAK. On ne sait pas si ce souhait de ne pas se présenter au futur congrès qui aura lieu en décembre 2015 ou en janvier 2016, est motivé par la lassitude de ce leader ou dans le souci d’instaurer une culture d’alternative aux postes de responsabilités au niveau du MAK.
« Le prochain congrès, en décembre 2015 ou janvier 2016, décidera de réélire le président du MAK ou de lui préférer un(e) autre. En ce qui me concerne, mon souhait est de passer la main, de ne pas me représenter. Les cadres qui se sentent en mesure de faire mieux que nous, le terrain ne peut que leur être favorable » a  déclaré Ferhat Mhenni dans les colonnes de Siwel Infos.
Il est à signaler, que dans la logique de se démarquer de la politique du Zaimisme et de culte de personnalités, d’autres leaders se sont retirés des organisations qu’ils ont crée, à l’exemple de Said Sadi qui s’est retiré de la présidence du RCD.

 

Par ailleurs, ce souhait peut être interprété comme l’expression de malaise dont souffre le MAK ces derniers temps. Ferhat ne cache pas cette crise. Ils dénoncent des courants internes qui selon lui tentent de torpiller le MAK .
Il a évoqué cette crise interne, suite aux attaques qui visent Boualem Ait Chebbib et  demandant son départ de la direction du MAK. Ferhat dans sa réponse a été catégorique et défend ce dernier « Monsieur Bouaziz Ait Chebbib est un homme de droiture et de valeur. Il a toute ma confiance. Tous ceux qui, dès le départ, voulaient tuer le MAK dans l’œuf, me conviaient déjà « amicalement » de l’écarter de la direction. Aujourd’hui, c’est pour ses résultats probants qu’il est de nouveau la cible de nos adversaires.

Toute personne qui s’en prend à lui, cherche in fine, consciemment ou inconsciemment, à fragiliser et à saborder le Mouvement et l’Anavad. M. Ait Chebbib a été élu, en même temps que moi, en décembre 2011, à la tête du MAK. Tous les deux nous devons accomplir notre mission jusqu’à la fin de nos mandats respectifs. Le prochain congrès, en décembre 2015 ou janvier 2016, décidera de réélire le président du MAK ou de lui préférer un(e) autre ». A déclaré Ferhat Mhenni.

Mourad Hammami

Un journal marocain grime François Hollande en Hitler

 
L’objectif est de choquer. Al Watan Al An, quotidien marocain arabophone,  a choisi de grimer François Hollande en Hitler pour sa une du mercredi 28 janvier.
 Capture d'écran de la une

 Le titre: «Les Français vont-ils faire renaître les camps de concentration d’Hitler pour exterminer les musulmans? » Tel Quel, journal marocain de référence, a contacté Abderrahim Ariri, le directeur de la publication d’Al Watan Al An. Loin d’atténuer la portée de sa une, il déclare «C’est très peu à l’encontre du président français.
 Il mérite pire. Le gouvernement français n’assure pas la sécurité des citoyens musulmans en France, comme c’est le cas pour la communauté juive».

jeudi 29 janvier 2015

Que dit vraiment le Coran : Guerre et paix, violence, terrorisme

Oumma s’est fait l’écho, à juste raison, de l’initiative du Dr Tahiru-l-Qadrî ; une fatwa contre le terrorisme. La dénomination est explicite ; il n’y a donc pas à confondre musulmans et terroristes, Islam et terrorisme. Autre certitude, cette fatwa ne s’adresse pas aux présumés terroristes, tout occupés à menacer l’Occident, ils n’auront sûrement pas l’occasion de lire ces 600 pages là. Et c’est tant mieux, car ceux qui gouvernent par la force ont besoin d’instrumenter la terreur, même, et surtout, si elle est virtuelle.
 

Oumma s’est fait l’écho, à juste raison, de l’initiative du Dr Tahiru-l-Qadrî ; une fatwa contre le terrorisme. La dénomination est explicite ; il n’y a donc pas à confondre musulmans et terroristes, Islam et terrorisme. Autre certitude, cette fatwa ne s’adresse pas aux présumés terroristes, tout occupés à menacer l’Occident, ils n’auront sûrement pas l’occasion de lire ces 600 pages là. Et c’est tant mieux, car ceux qui gouvernent par la force ont besoin d’instrumenter la terreur, même, et surtout, si elle est virtuelle.

 Dans un monde où n’est pas un gramme d’explosif qui ne soit dûment étiqueté et répertorié, il serait de bon ton de s’interroger sur les fournisseurs réels de ces terroristes. Quoiqu’il en soit des dessous du Grand Jeu, ce qui nous préoccupe ici est l’accusation constante, l’association autrefois larvée et aujourd’hui patente, d’un lien intrinsèque entre l’Islam et le terrorisme ; après tout les terroristes dont on nous parle ne sont-ils pas musulmans.
Nous n’avons jamais eu prétention à donner fatwa, notre objectif est autre. 
 
Cependant, en "Que dit vraiment le Coran" nous avions traité de quatre questions relatives à ce sujet : Guerre & paix ; Violence et non-violence ; Jihâd ; Terrorisme et kamikaze. Plus d’une cinquantaine de versets clef y étaient envisagés, et peut être serait-il utile, en toute modestie, que nous en rappelions l’essentiel.
Mais, auparavant, nous voudrions nous exprimer quant aux réactions de lecteurs, la frange lisible du lectorat qui, pour silencieux n’en est pas moins vivant ; à cet égard certains commentaires nous ont parus significatifs : 

-  Que l’Islam ne fasse pas l’apologie de la violence est fermement inscrit dans le cœur de 99.999 % des musulmans. Faudrait-il donc discuter de l’évidence, et vouloir se justifier une énième fois de ce que chaque croyant n’est en rien responsable des aberrations d’autrui ? 

- Faudrait-il une fatwa pour que l’Islam abandonne la violence ? De principe, Dieu merci, non. Il y a-t-il au fond une religion qui prescrive la violence comme voie de réalisation ! C’est donc que cette fatwa ne dicte pas l’Islam, elle en fait uniquement et nécessairement le constat.

-  Mais faudrait-il que nous restions passifs ? De fait, non. Assiégés, aculés, victime d’être coupable, nous sommes alors en l’obligation de nous défendre. Non pas tant justifier de ne pas être ce dont on nous accuse, notre seul devoir est ici de triompher par le plus noble des exemples, mais nous incombe, à tous, de persévérer dans le devoir d’explication de notre religion.
 
- Si nous ne le faisions pas, nous laisserions valider tacitement ce que les hommes ont prétendu au nom de la Révélation pour justifier leurs éternels penchants. En ce cas, l’Ancien Testament vante moult massacres à la gloire d’Israël et de son Dieu. L’épée contre la paix de Jésus est un vilain jeu de mots bien connu. Les interpréteurs jihâdistes ne manquent pas à lire le Texte avec haine et aveuglement. Devrions-nous tous porter ce fardeau ?

- Faudra-t-il une fatwa pour changer les choses ? A l’évidence non ; les intérêts du terrorisme sont bipolaires et bilatéraux, ce n’est à présent un secret pour personne. 

- Faudrait-il que nous examinions nos profondes ambiguïtés ? A l’évidence oui ; au fond de nos âmes est tapie l’ambivalence de tous les fils d’Adam. Nombreux sont, occidentaux y compris, ceux qui eurent du mal à ne pas applaudir au grand spectacle technicolor des « Deux tours ». Et pourtant, que de sombres ombres se profilaient, non-dits terribles à présent à l’œuvre. 

-L’intérêt de la démarche du Dr Tahiru-l-Qadrî est aussi ailleurs, et il a été justement souligné qu’une médiatisation était en soi déjà un résultat. Et, bien évidemment, il ne manquera pas d’hommes et de femmes de mauvaise volonté pour critiquer l’homme de paix, sa spiritualité. Ambiguïté toujours, paradoxalement les incessantes campagnes militaro-médiatiques ont porté l’Islam au devant de la scène. Au fond L’Islam est maintenant religion connue. Pour preuve, il ne manque pas de plumistes pour brandir le « verset du sabre » comme preuve de notre bellicisme, et plus sûrement encore du leur. 
 
-  Promulguer médiatiquement une fatwa a sûrement plus d’efficacité en terme de communication auprès des non-musulmans que des musulmans. Rappelons-nous que ce terme « magique » fit irruption et fortune pour célébrer la fable « Du turban et l’écrivain ». Deux médiocrités en face à face, le machiavélisme politique et l’écrivaillon en manque de reconnaissance. Bref, il faut savoir communiquer, et combien liront les 600 pages de ce texte ? L’objectif n’est donc pas là. 

-  La déclaration du Dr Tahiru-l-Qadrî met en valeur la servilité silencieuse de ceux qui parmi nous ont choisi de faire carrière, les « tarboush-cravates » passant la serpillière dans les couloirs obscurs d’obscurs ministères. 

-  La déclaration du Dr Tahiru-l-Qadrî est bien plus louable que celle de nos intellectuels musulmans condamnés à séduire (qui ?) ; les médias indispensablement. Evoluer en tant que penseur en cet univers d’où la pensée est absente, est en soi un exploit. Permanent numéro d’équilibriste les obligeant à aboyer avec les loups tout en minaudant avec les musulmans. Ecrasés entre le micro et la plume, tous, lorsqu’ils condamnent, maintiennent en parallèle le statu quo sur la validité des textes islamiques. Les invalider est alors affaire de spécialistes plaident-ils à l’unisson. Moins poltrons, parce que dénués de prétentions intellectuelles, d’autres veulent bien passer au lance-flamme de la laïcité ces vieilleries manuscrites. 
 
-  Le Père Sâmir Khalîl Samîr, dont les bonnes intentions ne font à mes yeux aucun doute, aurait eu comme tort de s’enthousiasmer. Nous, musulmans, n’aimons pas que l’autre nous fasse la leçon, fût-elle bonne. Mon cher, vous voilà condamné par la Oumma à être notre éternel louangeur, vous qui portez une triple croix ; être chrétien, être arabe et aimer les musulmans. Vous avez donc été contraint de nous rappeler qu’il y a chez nous d’autres ulémas, stars des shows télécoranistes, qui justifient à des fins purement politiciennes et politiques les actes de violence commis par des musulmans, ou tout du moins prétendument au nom de l’islam. Il est inutile je pense de qualifier ces violences d’aveugles, elles le sont toutes, car “se sont les cœurs qui sont aveugles.” 

- Nous l’avons dit, ce monde est celui de l’ambivalence apparente, et qui veut diaboliser l’Islam et les musulmans, ou anathématiser l’infidèle, trouvera toujours une raison, celle du Loup. L’agneau de pureté pourra toujours invoquer le bien fondé de sa blancheur. 

Ceci étant, nous nous proposions donc de rappeler l’essentiel du Coran quant à cette problématique, textes qui en Islam appartiennent à tous et qu’il incombe à tous de méditer :

Concernant le principe de paix.
La paix est un principe fondateur.
Dieu vous invite à entrer en la Demeure de paix… S10.V25.
Paix et Islam, salâm islâm, sont liés étymologiquement et conceptuellement.
Ô croyants, abandonnez-vous totalement à la paix.” S2.V208.
Il n’y a pas de religion, pas de spiritualité, qui ne soit mouvement vers la paix.
- Les serviteurs du Tout-Miséricordieux marchent humblement, et si des ignorants les importunent, ils répondent : paix. S25.V63.

Concernant le principe de guerre.
La guerre ne se justifie que pour repousser l’agresseur.
- …Et David tua Goliath…Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns par les autres, la terre serait entièrement corrompue… » S2.V251.
Mais la guerre n’est pas une fin en soi.
-…Ne faiblissez pas, et appelle à la paix quand vous êtes en position de force.S47.V35.[1]
Le fil conducteur de la raison et de la foi est le respect de la vie.
…n’attentez pas à la vie d’autrui que Dieu a rendue sacrée. Voila ce que Dieu vous recommande, puissiez vous le comprendre.” S6.V151.

Concernant la violence.
La violence est sans justification aucune.
- Ô mon peuple, soyez équitable, ne spoliez personne. Ne commettez aucun désordre sur terre.” S11.V85.
C’est le sens de la réponse de Abel à Caïn :
“ Si tu lèves la main sur moi pour me tuer, je ne ferais point de même et je refuserais de te tuer. Car, en vérité, je crains Dieu le Seigneur des Mondes.” S5.V28.

Concernant le Jihâd.
Le premier verset révélé dans le Coran spécifie que le jihâd ne peut être qu’une réponse à une agression.
“ Autorisation est donnée à ceux qui combattent pour avoir été opprimés…” S22.V39.
En l’article publié sur Oumma « Dieu défend les croyants » j’ai apporté bien des preuves confirmant que le Jihâd fut historiquement et coraniquement strictement défensif.
D’autres versets sont en cohérence :
“ Combattez sur la voie de Dieu ceux qui vous combattent et ne commettez aucune exaction. Dieu n’aime pas les transgresseurs.” S2.V190.
“…s’ils vous agressent répondez à cette agression… S2.V194.
“ Lorsqu’ils inclinent à la paix, fais de même et place ta confiance en Dieu, Il est celui qui Entend et Sait.” S8.V61.

Concernant le « verset du sabre ».
Pour conclure nous ne pouvions éluder ce classique. Ce verset, mais il y a en réalité plusieurs candidats pressentis, abrogerait les précédents. Il abrogerait dit-on plus de 70 versets. La belle affaire que ni Dieu ni son Prophète nous ont enseigné. Quoiqu’il en soit du vrai débat sur le bien ou mal fondé du principe d’abrogation, il nous suffira de lire le verset que l’on mentionne le plus souvent sous ce titre : “ A expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes où que vous les trouviez. Saisissez-vous d’eux, assiégez-les, activez tous vos postes de gué…” S9.V5.
Voici donc le « verset du sabre » auquel aiment se référer les partisans du Jihâd international mais aussi ceux qui, en Occident, veulent répandre l’idée que musulmans et terroristes, pourraient être termes synonymes.
De façon schématique, nous dirons que le dévoiement, la déformation, ou l’incompréhension d’un verset du Coran reposent sur trois règles.
- Ignorer volontairement les circonstances de révélation du verset ou les événements auxquels il fait référence, ou bien généraliser ce qui ne pouvait être qu’un cas particulier. 
- Isoler le verset de son contexte littéral.
- Extrapoler le sens des mots clef.
Concernant « l’interprétation » du « verset du sabre », sont effectivement employés ces trois procédés :

- Premièrement : Le contexte de révélation de ce verset est connu, il s’agit de la résiliation du pacte de Houdaybyya[2] après que les polythéistes Mecquois eussent rompu unilatéralement la trêve en agressant un groupe de musulmans. Il ne s’agit donc pas d’une autorisation d’agression unilatérale et encore moins générale, mais d’une réponse spécifique circonstanciée consécutive à la violation d’un traité. Il est clair que nous sommes toujours ici en un cas de figure de Jihâd défensif.
 A ce sujet, le verset introductif de la même sourate est explicite : “ Ceci est une déclaration de rupture émanant de Dieu et de son Messager envers les polythéistes avec qui vous aviez contracté un pacte.” S9.V1.

- Deuxièmement : Les partisans du Jihâd permanent oublient de lire le verset 6, celui qui fait donc immédiatement suite au « verset du sabre » : “ Si un de ces polythéistes te demande protection, accorde la lui. Qu’il entende la parole de Dieu, et aide le à se mettre en sécurité. Ceci du fait qu’ils ne sont qu’un peuple sans connaissance.”S9.V6. Nul n’est ici combattu du fait de ses croyances, quand bien même s’agirait-il d’un polythéiste, mais bien du fait qu’il a rompu un contrat de non-agression. Bien plus, il est demandé de respecter les droits des vaincus et d’assurer leur sécurité
.
- Troisièmement : Il y a extrapolation coraniquement et linguistiquement injustifiable du mot clef « polythéistes ». Le texte du Coran utilise de manière constante en tout ce paragraphe un terme sans ambiguïté aucune, « mushrikîn » signifiant : « ceux qui à Dieu associent d’autres dieux », en l’occurrence les polythéistes Mekkois ayant rompu le traité de Houdaybyya et aucun autres.
C’est donc par dévoiement volontaire d’un terme pleinement univoque que « polythéistes » devient dans le discours l’équivalent « d’incroyants » puis, par extension encore « l’infidèle », c’est-à-dire dans ce monde fantasmé tout « non-musulman ».

En définitive, il suffirait de lire le verset 13 de la même sourate, conclusion du paragraphe concerné, pour discerner de façon indiscutable le seul et unique sens du « Verset du sabre » : “Ainsi, combattez vous un peuple qui rompît ses serments et voulut bannir le Messager. Ils ont effectivement ouvert les hostilités…” S9.V13.

En résumé, il s’agit d’une manipulation classique du sens d’un verset coranique. Que ce soit par ignorance ou par volonté politique, ces affirmations aussi péremptoires qu’inexactes, par la vision erronée et fascisante qu’elle engendre ne peuvent que nuire au monde, à la Révélation divine, le Coran, et aux musulmans. Sera-t-il encore nécessaire de préciser que tout verset dont on prétendrait qu’il prône le Jihâd conquérant contre l’infidèle ne relèverait que de ces même procédés d’interprétation orientée, manipulation manipulant.

Sachons enfin qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. L’on pourrait donc encore nous opposer les batailles et les guerres du Prophète, ce à quoi nous devrions répondre que le Prophète SBSL ne s’est jamais opposé en quelconque situation ou comportement aux enseignements du Coran, il s’agissait donc de jihâds défensifs. 

L’on pourrait encore nous citer des hadîths belliqueux, auxquels nous pourrions en opposer d’autres bien plus authentiques. Malgré tout, nous pensons qu’il n’ y aura pas de progression possible sans honnêteté intellectuelle et morale, attitude qui exclut tout réflexe de défense apologétique. Nous n’aurions donc pas été droit si nous n’avions pas mentionné l’existence d’un hadîth rapporté par Al Bukhârî où le Prophète a dit : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent qu’il n’ y a de dieu que Dieu. » Ce texte authentifié est parmi un des plus épineux qui soit et, plaise à Dieu, nous démontrerons comment cette parole, totalement coupée de son contexte, a pu être détournée de sons sens originel.


[1]  Ce verset est régulièrement traduit : “ Ne faiblissez pas et n’appelez pas à la paix quand vous avez le dessus.” Notre traduction est aussi celle du Professeur Hamidullah et, si Dieu nous en donne le temps, nous démontrerons à l’occasion par quels mécanismes et erreurs induites l’on peut arriver à inverser le sens d’un verset du Coran.
[2] Il s’agissait d’un pacte de non agression entre les Mecquois polythéistes et les musulmans.


Planète en danger!

Planète en danger! Quelques tristes Chiffres sur la folie de l'homme à détruire la planète. Le capitalisme, l’égoïsme n'ont plus de limites.....en moins d'un siècle, l'homme est entrain de détruire ce qui a été construit en 4 milliards d'années....ici ce ne sont que quelques chiffres capture d'écran effectués par Mizrana Production tirés d'un documentaire dont le titre est "la planète est-elle vraiment en danger?"

Vidéo: Najat Vallaud-Belkacem s'explique sur l'enfant de 8 ans convoqué par la police

Convocation d'Ahmed, 8 ans, pour "apologie du terrorisme" ▷▷▷ la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, estime que "l'équipe pédagogique" - dont le directeur qui a porté plainte - a "bien réagi"


Pays-Bas : un homme armé fait irruption sur un plateau TV

Pays-Bas

 Un homme armé a provoqué l'interruption du journal de 20h avant d'être maitrisé par la police
  L'homme avait en main ce qui ressemble à un pistolet-silencieux, avec lequel il a brièvement pris en otage un employé de la télévision néerlandaise NOS, invisible à l'écran, pendant quelques minutes
 
L'homme armé a demandé à passer à l'antenne: "les choses qui vont être dites sont d'importance mondiale, nous avons été engagés par les services secrets et avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en doute. Et nous allons les révéler maintenant"

Photos capture d'écran

 
 
Habillé d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate
sombre, l'homme avait en main ce qui ressemblait à un pistolet équipé d'un silencieux, selon les images.
Il a lâché son pistolet après avoir été mis en joue par quatre
policiers. Il aurait confié faire partie «d'un collectif de hackers», a brièvement pris en otage un employé de la NOS, invisible à l'écran dans la vidéo, avec lequel il s'est entretenu durant quelques minutes.

Selon l'agence de presse ANP, il avait au moment de son irruption remis une lettre à la rédaction dans laquelle il disait : «vous devez bien vous rendre compte que je ne suis pas seul. Il y en a encore 5 plus 98 hackers qui sont prêts à lancer une cyber-attaque».

S’exprimant avec sérénité mais de façon confuse, l’homme a demandé à passer à l’antenne : «les choses qui vont être dites sont d’importance mondiale», a-t-il affirmé avant d'ajouter. «Nous avons été engagés par les services secrets et avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en péril. Et nous allons les révéler maintenant».

L'homme, disant représenter "un collectif de hackers", a brièvement pris en otage un employé de la NOS, invisible à l'écran dans la vidéo, avec lequel il s'est entretenu durant quelques minutes.
 Selon l'agence de presse ANP, il avait au moment de son irruption remis une lettre à la rédaction dans laquelle il disait : «vous devez bien vous rendre compte que je ne suis pas seul. Il y en a encore 5 plus 98 hackers qui sont prêts à lancer une cyber-attaque».



mercredi 28 janvier 2015

Ahmed, 8 ans, convoqué par la police pour « apologie du terrorisme »

Un enfant de 8 ans a été entendu ce mercredi après-midi par la police niçoise pour « apologie du terrorisme », après que l’administration de son école primaire ait porté plainte contre lui le 21 janvier dernier. Le 8 janvier, au lendemain de la tuerie à Charlie Hebdo, Ahmed s’était en effet vu demander s’il était « Charlie », alors qu’il était en classe avec ses camarades de CE2. Ce à quoi il avait répondu selon son avocat Me Sefen Guez Guez : « je suis du côté des terroristes, car je suis contre les caricaturistes du prophète ».

 Ses parents, qui ont immédiatement été avertis ont, toujours selon l’avocat « joué un rôle pédagogique en lui expliquant ce qu’était réellement le terrorisme, et pourquoi il fallait évidemment être du côté des victimes à Charlie Hebdo ». La version de la police diffère un peu : « le 21 janvier, nous avons reçu le signalement d’un chef d’établissement de Nice, qui avait été alerté et perturbé par les propos de ce jeune enfant de 8 ans. L’enfant avait dit en classe « Il faut tuer les Français », « Je suis du côté des terroristes », « Les journalistes ont mérité leur sort », puis avait refusé la minute de silence« .
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Le directeur de l’école a donc décidé de porter plainte pour deux infractions : « apologie du terrorisme » contre Ahmed et « intrusion » contre son père. Ce dernier a en effet accompagné son fils trois fois jusqu’à la cour de récréation après le 8 janvier, l’enfant étant très perturbé et isolé depuis les faits. Avant de s’en faire interdire l’accès. Par ailleurs, le père du garçon a lui aussi l’intention de porter plainte car selon Ahmed, le directeur de l’école aurait tenu des propos humiliants et eu des gestes de violences envers lui : « Ahmed raconte qu’un jour, il jouait dans le bac à sable, quand le directeur lui a dit : arrête de creuser dans le sable, tu ne trouveras pas de mitraillette ». Et un autre jour, il l’aurait privé de son insuline en lui disant : « puisque tu veux qu’on meurt tous, tu ne vas pas prendre ton insuline, tu vas pouvoir goûter à la mort ».

Ces propos ont été démentis par le directeur.
Me Guez Guez a fait part de sa colère : « on est face à une hystérie collective. Mon client a 8 ans ! Il ne réalise pas la portée de ses propos. C’est insensé ». L’interrogatoire qu’a subi Ahmed aujourd’hui semble en tout cas lui donner raison puisqu’à la question du policier qui voulait savoir s’il connaissait la signification du mot « terrorisme », Ahmed a répondu : « non, je ne sais pas ».

Le 28 janvier 1997, Abdelhak Benhamouda a été assassiné

Cela s’est passé un 28 janvier 1997, Abdelhak BENHAMOUDA est lâchement assassiné

Abdelhak BENHAMOUDA, président du comité national de sauvegarde de l’Algérie (CNSA) et secrétaire général du syndicat des travailleurs (UGTA) est assassiné ainsi que son garde du corps et un vigile à sa sortie du siège du syndicat à la place du 1er Mai.
Abdelhak BENHAMOUDA est tombé sous les balles d’un groupe de cinq jeunes armés d’une Kalashnikov et d’armes de poing. Touché de deux balles à la base de la nuque, d’une autre près du coeur et d’une au côté droit, il est mort peu après à l’hôpital. L’attentat, qui a fait au total trois morts, s’est déroulé vers 13H10. Selon les témoignages recueillis, Benhamouda s’apprêtait à monter dans sa voiture, dans la cour de l’Union générale des travailleurs algériens, quand cinq jeunes portant des cartables d’écoliers ont surgi et ouvert le feu. Le leader syndical a réussi à dégainer son arme et à tirer, atteignant un des agresseurs. Un de ses gardes du corps a riposté. Mais il a été blessé. «Il est tombé à terre. Un des jeunes s’est approché et l’a achevé d’une balle en plein front», selon un témoin. Un gardien, lui aussi armé, a été tué. Les assaillants se sont enfuis à pied en portant leur camarade blessé.
 
Abdelhak Benhamouda était l’un des personnages-clés du régime. Après l’assassinat de Kasdi Merbah, l’ancien chef de la sécurité militaire, et d’Aboubakr Belkaïd, une des éminences grises du sérail, le leader de l’UGTA est sans doute le plus haut dignitaire algérien victime d’un attentat. Anti-islamiste farouche, Benhamouda fut à l’origine en décembre 1991 du «Comité national de sauvegarde de l’Algérie» (CNSA), qui réclama l’interruption du processus électoral remporté par le Front islamique du salut (FIS) et servit aux militaires de «couverture civile» pour annuler ces élections.
Son opposition aux islamistes lui avait déjà valu une tentative d’assassinat en 1992. Cible désignée pour les groupes armés islamistes, Abdelhak Benhamouda faisait partie des hommes les plus protégés du régime. Il bénéficiait d’une escorte et ne circulait qu’en voiture blindée. Mais, depuis plusieurs semaines, Benhamouda était au centre de toute la recomposition politique engagée par le régime en vue des législatives, prévues, en principe, en mai 1997. Le leader de l’UGTA était pressenti par le général Zeroual et son plus proche conseiller, le général Mohamed Betchine, pour diriger un futur parti présidentiel, regroupant ceux qu’on appelle «la famille révolutionnaire» (anciens combattants de la guerre d’indépendance, associations et personnalités liées à cette guerre). Mais  Abdelhak Benhamouda venait d’annoncer qu’il entendait créer son propre parti, avant d’être lâchement assassiné.

Les Assassins de Benhamouda, condamnés à la peine capitale par contumace

Les cinq terroristes qui ont planifié et exécuté l’assassinat de l’ancien secrétaire général de l’UGTA ont été condamnés, le 4 janvier 2005, à la peine capitale par contumace par le tribunal d’Alger dans une salle d’audience… vide.
Huit années après l’assassinat d’un des leaders syndicaux et politiques algériens, Abdelhak Benhamouda, le box des accusés du tribunal d’Alger était vide de ses accusés. Djenidid Djamel, Kamli, Sabri, Djamel et Ouahal, les cinq terroristes du FIDA, organisation terroriste dissidente du GIA qui s’était spécialisée dans l’assassinat des intellectuels et des personnalités de la société civile durant les années 90, sont toujours recherchés, probablement morts. Ils devaient répondre par contumace aux chefs d’accusation d’assassinat planifié de Benhamouda, tué sur l’aire du parking de la Maison du peuple de l’UGTA, le matin du 28 janvier 1997. La cour, composée de trois magistrats et de deux jurys, a suivi le réquisitoire du parquet général qui a requis contre ces terroristes «en fuite» la peine capitale. A peine 50 minutes de procès pour une des figures les plus courageuses de la République, comme l’a tristement rappelé Me Miloud Brahimi, avocat de la famille Benhamouda. «Son assassinat est une catastrophe nationale. Benhamouda a voué son existence et est mort pour l’Algérie», en déplorant que l’audience se soit déroulée dans une salle vide. Me Brahimi a fustigé l’indifférence des acteurs politiques et des proches de Benhamouda, notamment la centrale syndicale. «Je trouve inadmissible que l’UGTA ne se soit pas constituée partie civile, alors qu’il (Benhamouda) était leur secrétaire général et était aimé de tous les travailleurs. Je trouve également inexcusable que le RND, dont Benhamouda est le véritable fondateur, ne se soit pas constitué aussi partie civile». Me Brahimi indiquera pour conclure que «si l’UGTA a eu cette indélicatesse envers un de ses symboles, le peuple algérien est la vraie partie civile lors de ce procès».
Mais le plus frappant dans cette affaire et ce procès Benhamouda, jugé sans la présence des principaux inculpés, est l’attitude digne de la famille de l’ancien SG de l’UGTA. Jamais, depuis l’assassinat revendiqué par le FIDA, la famille Benhamouda n’a fait de déclarations ambiguës ou douté de l’origine et de l’identité des assassins. La famille Benhamouda a toujours refusé de faire des déclarations, préférant se conformer à la justice algérienne et ses décisions, et acceptant la mort de Benhamouda dans la dignité, le courage et le silence.
A l’image du personnage lui-même, dont l’aura a fait un des symboles de la résistance à l’islamisme et à la destruction du pays. Et sur ce plan, sa femme, ses enfants et son frère, avocat, ne méritaient certainement pas que ce procès se déroule dans l’indifférence des uns, l’oubli des autres et une salle vide.
Pour Rappel :
Medjahed Rachid , 30 ans, étudiant à l’Université d’Alger et demeurant à El Mouradia est arrêté le 12 février 1997 par la sécurité militaire et gardé au secret. Le 23 février il est présenté à la télévision officielle, le visage déformé par la torture et la voix tremblotante comme étant le commanditaire de l’assassinat de Abdelhak Benhamouda.
Il fait des « aveux » et « demande » des excuses à la famille de la victime. Les parents de Rachid ne sauront jamais son lieu de détention. Début mars, l’un des parents ira au tribunal de Sidi M’Hamed (Alger) pour demander à tout hasard un permis de communiquer pour pouvoir rendre visite à son fils. Sa surprise fut grande quand le magistrat lui répondit que Rachid Medjahed était mort le 26 février en détention soit trois jours après son passage (théorique) à la TV, se basant sur un PV de police établi au Commissariat de la rue Debbih Chérif (Casbah). Un avocat de la famille confirmera le décès.
Le 2 avril, le père de la victime est convoqué par la police de son quartier pour se rendre à la morgue de l’hôpital Frantz Fanon de Blida afin d’identifier le cadavre de son fils et ce, après qu’un large tapage médiatique fut entrepris par les organisations internationales des droits de l’homme. Le corps de Rachid présentait des orifices de balles au niveau du cou, du thorax et des membres inférieurs. Le cadavre avait été ramené par des hommes de la protection civile de Blida qui l’avaient retrouvé dans la rue. Le père ne fut pas autorisé à enterrer son fils. Il sera enterré sous la forme d’X Algérien. Un certificat de décès daté du 3 avril et signé par un médecin légiste de cet hôpital sera délivré au père.

Le prix Matoub Lounès décerné à Mokrane Aït Larbi

Le prix Matoub Lounès a été décerné avant-hier à l'avocat et militant des droits de l'homme, Mokrane Aït Larbi.
Il s'agit de la 8e édition de ce Prix contre l'oubli, attribué chaque année par l'association culturelle Amgud de Drâa El Mizan. Cette dernière entend ainsi rendre hommage à Matoub Lounès à sa manière. Mokrane Aït Larbi n'a pas caché son émotion et a exprimé sa profonde gratitude d'avoir été choisi pour ce prix portant le nom d'un des plus grands militants de la démocratie et de l'identité amazighe, Matoub Lounès. Par ailleurs, le Deuxième Prix a été décerné par la même association culturelle à Mme Nasséra Dutour, porte-parole de l'association S.O.S disparus.
 

Quant à la troisième personnalité à avoir également reçu le prix Matoub pour cette année, il s'agit du chanteur engagé Boudjemaâ Agraw, qui fut également un ami de longue date du «Rebelle assassiné» et ce, pratiquement depuis que ce dernier avait mis le pied à l'étrier de la chanson à la fin des années soixante-dix.
C'est un autre chanteur kabyle qui a remis le Prix à Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis. Notons qu'habituellement, le prix Matoub-Lounès contre l'oubli, attribué à trois personnalités, est organisé le 25 juin, date anniversaire de l'assassinat du «Rebelle».
Compte tenu que cette fois-ci, l'anniversaire de l'assassinat de Matoub coïncidera avec le mois de Ramadhan, les organisateurs ont décidé de l'attribuer exceptionnellement à l'occasion du 59e anniversaire de la naissance du chanteur engagé. Le choix des personnalités auxquelles le Prix devrait être remis est basé sur plusieurs critères dont le principal consiste à avoir le même idéal que Matoub Lounès, notamment la lutte pour l'amazighité, les droits de l'homme et la démocratie.
En plus de la remise du Prix en question, la dynamique association culturelle «Amgud» de Drâa El Mizan a également mis en place un riche programme commémoratif de l'anniversaire de la naissance de Matoub Lounès.
C'est ainsi que plusieurs personnalités et des citoyens fidèles au combat du «Rebelle» se sont retrouvés dans la salle de réunion de l'Assemblée populaire communale de Drâa El Mizan.
Après s'être rassemblée dans cette salle, la foule s'est dirigée vers la stèle Matoub-Lounès où il a été procédé à un dépôt d'une gerbe de fleurs et à l'observation d'une minute de silence.
D'anciens militants de la cause amazighe ont pris part à cette cérémonie comme Rachid Ali Yahia, Ahcène Chérifi, Boudjemaâ Agraw...
Après quoi, des témoignages vivants sur Matoub Lounès ont abondé devant une assistance nombreuse.
Le parcours inénarrable de Matoub Lounès a été longuement abordé par une dizaine de personnes ayant connu et côtoyé celui-ci durant plusieurs années.
Tout le monde s'est accordé à dire que l'absence de Matoub Lounès a laissé un grand vide aussi bien sur la scène artistique kabyle que sur le terrain de la lutte et combat revendicatifs en Algérie.
Mais, ses chansons, qu'on ne peut se lasser d'écouter, restent un véritable exutoire pour toutes les âmes sensibles.

Aomar Mohellebi
In expression.com

mardi 27 janvier 2015

Le Qatar a triché sur l'organisation de la Coupe du Monde en 2022

l'Europe a rendu un rapport accablant sur l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, ce mardi. Selon lui, la FIFA doit absolument reconsidérer le vote.La polémique autour de l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar est loin d'être terminée.Ce mardi, c'est le Conseil de l'Europe qui a rendu un rapport à ce sujet. Il y dénonce une procédure «profondément entachée d'illégalité». Pour la commission de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), il y a même urgence, la Fédération internationale doit absolument mettre fin à cette «farce». «La FIFA ne saurait se dérober de son obligation de procéder à un nouveau vote», estime-t-elle, par la voix du député travailliste britannique, Michael Connarty, rapporteur de ce projet.
 

Entre «pratiques extrêmement douteuses» et «tentative d'étouffer l'affaire» de la part des instances mondiales, les parlementaires ne laissent rien au hasard. «L'affirmation concernant l'absence d'une responsabilité directe du Qatar pour les agissements de M. Bin Hammam ne saurait rendre valide une procédure si profondément entachée d'illégalité», ajoutent les 300 signataires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, dont le texte de résolution doit être soumis en avril en session plénière à l'APCE, à Strasbourg. Pour rappel, cette assemblée n'a pas de valeur contraignante, mais constitue une pression politique.

Depuis 2010, année depuis laquelle le Qatar a été désigné comme organisateur du Mondial 2022, l'émirat du Moyen-Orient et la FIFA font l'objet de nombreuses critiques concernant le mode d'attribution de la compétition. Mais pour le président Sepp Blatter, «il faudrait vraiment qu'il y ait un séisme» pour remettre en cause ce choix.
AFP

Franck Ribéry sans sa cicatrice!

Robson Lami a du temps à perdre et un peu d’imagination. Dans une vidéo mise en ligne sur YouTube, ce photographe s’est amusé à modifier les traits de Franck Ribéry sur Photoshop. «Je me demandais juste à quoi il ressemblerait sans cet accident (à l’origine de sa cicatrice) et avec quelques améliorations.» On vous laisse juger par vous-même le résultat.

 Un photographe s'est amusé à modifier les traits de Franck Ribéry.

Grignoter, fumer une cigarette ou se maquiller au volant vous exposent à un PV

Le ministère de l'intérieur serre la vis pour lutter contre les accidents de la route. Il a annoncé lundi 26 janvier 2015 l'interdiction prochaine d'utiliser une oreillette, des écouteurs ou un casque au volant. Pour l'heure, "le fait de tenir son téléphone à l'oreille au volant est sanctionné par un article précis du Code de la route (art. R.412-6-1) mais les autres sources de gêne éventuelle restent sujettes à interprétation", explique à metronews maître Jean-Baptiste Le Dall, avocat spécialiste en droit automobile.
 http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$f5vnxdr66s9skuir0f1bujn62pso4yd/Capture-decran-2015-01-27-a-18.jpeg

L'article R.412-6 du Code de la route stipule en effet que "tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres." Ce texte peut donner lieu à des PV pour le moins étonnants.
Les verbalisations les plus surprenantes

Manger un sandwich

Vous avez un petit creux en route et le sandwich que vous aviez glissé dans la boîte à gants vous fait de l'œil. Résistez à la tentation car croquer dedans au volant peut vous valoir une contravention de deuxième classe (35 euros). Autoplus rapporte en effet le cas d'un automobiliste qui a écopé d'"une amende pour défaut de maîtrise parce qu'il mangeait un sandwich tout en conduisant".
Être fatigué
Piquer du nez au volant, outre le fait d'être dangereux – la somnolence est responsable d'un accident sur trois sur autoroute –, peut vous valoir une amende de 35 euros. "Aucun texte ne désigne précisément le fait de conduire fatigué, précise la Prévention routière, mais une sanction peut toutefois être prononcée sur la base de l’article R 412-6 du Code de la route."

Fumer
Ce n'est pas parce que que les voitures sont équipées d'un allume-cigare qu'il faut vous croire autorisé à fumer au volant. En janvier 2009, par exemple, une infirmière libérale avait écopé d'une amende parce qu'elle tenait une cigarette en conduisant. La policière avait invoqué l'article R. 412-6 du Code de la route, qui n'interdit pas expressément de fumer. Son avocat, maître Iosca, avait porté plainte auprès du procureur de la République et dénoncé un "abus de pouvoir" et l'affaire avait finalement été classée sans suite.
Se maquiller
Ceux ou celles qui rabattent le pare-soleil pour se refaire une beauté risquent l'amende, même au feu rouge. Car tant que le véhicule n'est pas stationné, il est considéré comme étant en circulation. Une amende pour manque de maîtrise de la voiture reste donc possible.
La même logique peut s'appliquer au fait de tourner les boutons de la radio, de changer un CD ou encore de boire de l'eau. Pour autant, il n'est pas obligatoire de garder constamment les deux mains sur le volant. "Ce qui est interdit, ce sont les activités prolongées avec des objets encombrants, qui gênent véritablement la conduite", assure maître Iosca sur son site.
La marche à suivre pour contester un PV
Pour ne pas risquer l'amende de 35 euros, évitez donc de rouler une cigarette, d'éplucher une pomme ou encore de couper des cornichons pour agrémenter votre sandwich au saucisson. Si vous êtes malgré tout verbalisé, "vous avez 45 jours pour contester l'amende" si cela vous semble abusif, précise maître Le Dall.

"Écrivez alors un courrier recommandé avec accusé de réception (RAR) à l'officier du ministère public auquel vous joindrez l'original de l'avis de contravention. Argumentez en expliquant en quoi le fait d'avoir fumé, grignoté ou bu de l'eau au goulot n'a provoqué aucune gêne dans votre conduite", conseille le spécialiste en droit automobile. Le ministère public pourra classer votre demande sans suite ou la transmettre à la juridiction de proximité afin qu'elle tranche.

Le niqab au volant


 
Source: metronews.fr

Attentat en Libye:1 Français, 1 Américain, 1 Sud Coréen et 2 philippins tués

Nous apprenons qu'une attaque à Tripoli, Libye. Le bilan provisoire et de 5 mort. L'on compte un Français, un Américain, un Sud-Coréen et deux Philippins parmi les victime. L'attentat aurait été perpétré par une attaque kamikaze.

 


 


lundi 26 janvier 2015

Espagne : dix morts dont huit Français dans le crash d’un F-16

Ce lundi, lors d’un entraînement sur une base aérienne espagnole, un F-16 grec s’est écrasé au décollage et a fait 10 morts et 13 blessés. Huit Français se trouveraient parmi les victimes. L’avion de combat était utilisé dans le cadre d’un programme de formation des pilotes de l’OTAN

 

L’accident s’est déroulé en plein exercice. Un F-16 grec s'est écrasé lundi autour de 15h30 alors qu'il venait de décoller, lors d'un entraînement sur la base aérienne de Los Llanos, dans le sud-est de l'Espagne. Dix personnes sont mortes : huit Français et deux Grecs. Selon la presse espagnole, dix-neuf personnes sont blessées, dont six dans un état grave. 
Formation de pilotes de l’OTAN
 
L'avion de combat "est tombé au décollage", a expliqué le ministère de la Défense espagnol. L'appareil, utilisé dans le cadre d'un programme de formation pour pilotes de l'OTAN, le Tactical Leadership Programme (TLP), effectuait des manoeuvres lorsque "au moment du décollage il a perdu de sa puissance, et s'est écrasé sur l'aire de stationnement, heurtant plusieurs avions qui s'y trouvaient".

 L'avion de combat "est tombé au décollage".
Lundi après-midi des chaînes de télévision espagnoles ont diffusé quelques secondes d'images où on aperçoit un avion en feu, d'où s'échappent d'importantes volutes de fumée noire. Les équipes de secours ont dû venir à bout de l'incendie entraîné par le crash sur l'aire de stationnement avant de pouvoir déterminer le nombre de victimes.

 

 

dimanche 25 janvier 2015

Kamel Daoud annule sa conférence à Tizi Ouzou suite à des menaces!

l'écrivain Kamel Daoud vient d'annuler sa conférence prévue à l'université de Tizi Ouzou suite à des menaces proférées par des milieux inconnus.


 Kamel Daoud a réagit en ce termes : « La conférence n’a pas été annulée mais seulement reportée », . « Je reçois chaque jour des centaines de messages d’insultes et de menaces suite au lynchage médiatique que je subis de la part de deux chaînes de télévision connues. Et ce n’est pas spécifique à Tizi Ouzou. Dans le même temps, je reçois beaucoup de messages de soutien de la part des Algériens. Mon engagement ne cessera pas »,
A signaler que la conférence est prévue pour ce dimanchele 25 janvier 2015 à l'université de Tizi Ouzou. Selon les organisateurs, Kamel Daoud a reçu des menaces sérieuses provenant de milieux non identifiés
c'est la librairie Frantz Fanon en collaboration avec le comité des étudiants du département de Français qui avait programmé cette conférence-débat.

Mourad Hammami

Matoub Lounes revient cette semaine!

C'est le 24 janvier, c'est le 59e anniversaire de la naissance du chanteur Matoub Lounes, éternelle figure emblématique du combat identitaire pour Tamazight.
 

Matoub Lounes a été assassiné le 25 juin 1998 à Tizi Ouzou. Jusqu'à ce jour sa mort est non élucidé. Mais son assassinat est comme une nouvelle naissance pour ce militant si sincère qui a consacré sa vie pour la lutte acharné pour la démocratie et Tamazight.
 

Rares sont les militant en vie ou disparus qui bénéficient d'une telle ampleur et de charisme.
Même la date de naissance de Lounes Matoub est érigée en une occasion pour l'évoquer et rappeler ses incalculables sacrifices.
C'est ainsi que ce 24 janvier, l'on  assisté à des célébration diverses à la mémoire du rebelle et de son combat.
La plus marquante est sans doute cette nouvelle inauguration en son nom d'un rond point au sud de Paris.

 
La ville de Massy a consacré un grand rond-point à son nom. L’inauguration a eu lieu en présence du sénateur-maire de la ville de Vincent Delahaye, de la mère du chanteur assassiné en juin 1998 et de plusieurs acteurs du monde culturel berbère à Paris et dans la région parisienne. C’est l’association culturelle AFB 91 qui a eu l’initiative de l’inauguration en l’honneur de la figure emblématique du combat pour l’identité amazighe et la liberté d’expression.

Rumeur sur la mort de Hocine Ait Ahmed

Certains organes de presse, peu connus annonces des informations sur la mort du leaders Hocine Ait Ahmed, en Suisse après avoir été victime d'un AVC.
Mais ces informations restent au stade de rumeurs. Rien n'est vérifié pour le moment, ni son hospitalisation et encore moins son décès.
 

D'autres sources affirment que le leaders charismatique a été effectivement hospitalisé, mais il a de nouveau rejoint son domicile.
A rappeler que d'autres fausses informations annonçant la mort de Hocine Ait Ahmed ont été lancées il y a quelques mois.
Le développement connues à travers les TIC est un terrain idéal pour propager des informations, mais aussi des rumeurs aux allures difficilement vérifiable et incontrôlables.

Mourad Hammami

vendredi 23 janvier 2015

Le nouveau roi saoudien promet de garder le cap après le décès d’Abdallah

Le nouveau roi Salmane d’Arabie saoudite a promis que la première puissance pétrolière mondiale garderait le même cap et a imprimé sa marque avec de premières nominations, après le décès vendredi de son demi-frère Abdallah.
Allié des Occidentaux dans la lutte antijihadistes mais critiqué pour sa politique en matière des droits de l’Homme, Abdallah, âgé d’environ 90 ans, est décédé avant l’aube à l’hôpital où il avait été admis le 31 décembre pour une pneumonie.

 Des hommes sont rassemblés autour de la tombe du roi Abdallah d'Arabie Saoudite à Ryad le 23 janvier 2015
Il a été enterré humblement à Ryad après la prière à la mosquée Imam Turki en présence de dignitaires étrangers, alors que d’autres dirigeants sont attendus samedi.
Quelques heures après l’intronisation de Salmane, des centaines de Saoudiens sont venus promettre «obéissance et fidélité» à leur nouveau souverain et au prince héritier Moqren dans un palais royal de Ryad, comme le veut la tradition.
Seul à prendre la parole, le plus haut dignitaire religieux du pays, le grand mufti Abdelaziz al-Cheikh, a demandé à Dieu de soutenir le roi et lui accorder la patience.
Cette vertu était également requise pour les nombreux Saoudiens massés à l’extérieur du bâtiment en attendant de pouvoir entrer embrasser la main du roi, selon un photographe de l’AFP.
Dans son premier discours, Salmane, 79 ans et souffrant de problème de santé, a déclaré qu’il n’y aurait pas de changement de politique dans ce royaume ultra-conservateur sunnite du Golfe, premier exportateur de pétrole au monde, poids lourd du Proche-Orient et berceau de l’islam.
«Nous resterons, avec la force de Dieu, sur le chemin droit que cet Etat a suivi depuis sa création par le roi Abdel Aziz ben Saoud et ses fils après lui», a dit le souverain.
- 'Défenseur de la paix' -
Les premières décisions de Salmane ont été de nommer Mohammed ben Nayef comme futur prince héritier, c’est à dire deuxième dans l’ordre de succession après Moqren, et de désigner son fils Mohammed à sa place comme ministre de la Défense.
Ces deux nominations renforcent au sein de la dynastie des Al-Saoud l’influence du clan des Soudaïri, qui s’était affaiblie sous Abdallah. Salmane fait partie de ce clan des sept fils d’Hassa bint Ahmad al-Soudaïri, favorite du fondateur du royaume, et M. ben Nayef est le fils d’un autre membre.
Après les propos du nouveau souverain sur la continuité dans la politique du principal producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), les cours du brut ont ouvert en baisse vendredi à New York et ont terminé à un niveau inédit en clôture depuis presque six ans.
L’Arabie défend fermement le maintien à son niveau actuel de la production de l’Opep, au risque de voir s’accélérer cette chute des prix du brut (-50% depuis juin).
A travers le monde, de nombreux dirigeants ont rendu hommage à feu Abdallah, certains saluant un «défenseur de la paix», d’autres un partisan du dialogue entre les musulmans et l’Occident.
Celui qui a officiellement régné pendant une décennie mais qui a tenu les rênes pendant vingt ans après l’attaque cérébrale de son demi-frère Fahd en 1995 a exercé une très forte influence sur la politique régionale.
Abdallah a soutenu l’actuel président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans sa lutte contre les Frères musulmans et a joué un rôle clé dans l’opposition au régime syrien, autorisant l’entraînement par Washington de rebelles sur son territoire.
- Régime 'insensible' -
Mais il a aussi déçu les attentes des réformateurs, notamment sur la liberté d’expression ou la place des femmes dans la société, qui ne peuvent toujours pas conduire.
Amnesty International a dénoncé un régime «insensible aux droits de l’Homme» et accusé l’Occident de couvrir cette politique en raison du poids pétrolier du royaume et de son soutien dans la lutte antijihadistes.
Principaux partenaires dans cette lutte, le président français François Hollande ainsi que le vice-président américain Joe Biden prévoient de se rendre en Arabie saoudite pour présenter leurs condoléances.
Le Premier ministre britannique David Cameron y est attendu samedi, de même que le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif et des chefs d’Etat du Golfe ont assisté vendredi aux funérailles d’Abdallah.
Sa dépouille, recouverte d’une étoffe jaune, a été transportée par des membres de la famille royale jusqu’à la mosquée où elle a été posée à même le sol pour la prière. Elle a ensuite été inhumée dans le cimetière voisin.
Le président américain Barack Obama a été l’un des premiers à saluer la mémoire d’un «ami précieux» et d’un dirigeant «sincère». Son homologue russe Vladimir Poutine a loué un «homme politique sage».
Dans ce pays, qui a vu naître l’islam en 622 et abrite les deux principaux lieux saints musulmans à La Mecque et Médine, des citoyens ont exprimé leur tristesse mais sans se montrer inquiets.
AFP

jeudi 22 janvier 2015

Urgent: Le roi de l'Arabie Saoudite est mort!

Nous apprenons selon diverses source que le roi Abdelah de l'Arabie est décédé aujourd'hui à l'âge de 90 ans.

Cyberattaques : les SMS et messages d'alerte de la police sont faux

Des SMS et posts sur les réseaux sociaux circulent depuis deux jours et annoncent une vaste cyberattaque. Ils recommandent de "ne pas utiliser internet". La police a réagi en expliquant que ces messages étaient bidons.

 Vous faites peut-être partie des personnes qui ont reçu un SMS alarmant depuis le début de la semaine. Selon ces messages qui commencent par "Message de la préfecture de police", une vaste cyber attaque est en cours et une "cellule anti terroriste" préconise de "ne pas utiliser Internet aujourd'hui". Notamment les sites des banques, "massivement touchées".

Voir l'image sur Twitter

 Mais la police nationale et la préfecture de police ont démenti, et ce depuis depuis le 19 janvier, date à laquelle les premiers messages ont circulé. "Nous vous demandons de ne pas relayer ces fausses informations et rumeurs, que ce soit via SMS ou via les réseaux sociaux", écrivaient les forces de l'ordre.

 

 Source: francebleu.fr