lundi 19 janvier 2015

Algérie: le football et le populisme au nom de l'Islam

L'Algérie est l'un des pays où les sociologues trouveront un terrain complexe pour leurs études. Le système imposteur en place depuis 1962, joue sur la confusion, la manipulation, l'instrumentalisation et le populisme pour se maintenir. Il fait feu de tous bois.
 
On ne rate aucune occasion pour exprimer le culte de la personnalité pour Bouteflika, histoire de tenter de plaire pour protéger ses intérêts étroits. Vu l'intensité des patriotards, on a presque fait éclipser l'image du patriote. l'Algérie est l'un des pays berbère qui fait tout pour s'affirmer de l'arabité plus fort que celle des vrais pays arabes.

En Algérie, on profite de la moindre occasion pour jeter des ingrédients d'un populisme destructeurs dans la marmite de la gestion de ce pays. C'est le cas notamment ce soir avec cette qualification à la coupe d'Afrique où les joueurs avec leur grès, ou ayant reçu instruction de se prosterner en groupe dans le stade pour plaire à cette hystérie collective de vouloir Zaama défendre le prophète Mohamed.

C'est comme si le prophète  a besoin de ça pour que sa religion continuera d'exister. On dit"je suis Mohamed" au lieu de dire je suis avec Mohamed. On se compare au prophète. Mais aussi on dénonce Chralie hebdo, on glorifie les frères Kouachi et leurs acolytes et on ferme gentillement sa bouche devant les massacre de Daech en Syrie et en Irak et même en Libye et en Algérie. On se tait intelligement face aux massacres inqualifiables de Boko Haram au Niger.

On a vue aussi, le directeur du journal Echerouk, un journal de propagande et  De populisme dignes des pays tiermondes, qui a participé activement à orienter les populations chauffées à blanc vers cette direction politique.

Mais on a fait semblant de ne pas avoir ce directeur du journal qui fait à sa Une "je suis MOhamed" mais qui est allé présenter ses condoléances avec excès de zèle à l'ambassade de France à Alger pour tenter toujours de plaire  à ces occidentaux. Une hypocrisie à tous les niveau, , un populisme aux odeurs nauséabondes qui font de l'Algérie un pays à risque, tel un bateau à la dérive sur fond d'irresponsabilité et d'imposture et des lendemains incertains


Mourad Hammami

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