Abdennour Abbas, 33 ans est un jeune Kabyle du village Tala Bouzerou dans la commune de Makouda à 20 km au nord de la ville de Tizi Ouzou -Algérie.
Il est l'inventeur d'unBiocapteurs ultrasensibles à base d’anticorps artificiels pour le diagnostic médical àUniversité de Washington à Saint Louis
Jugurtha Segueni"j'ai l'honneur de côtoyer Abdenour, j'ai même gardé sa correspondance qui date de mois d'aout 2000, en plus c'est un très bon poète celui qui a écrit:"
Anfas i yitij ad yeqqim
ad yecraq yitij n wul
di lehna ad yettleqqim
deg izuran ad yesduku
Selon Abdennour Abbas, l’auto-diagnostic à domicile sera la « prochaine grande transformation sanitaire ». Ce jeune bioingénieur français a toutefois conscience que pour pouvoir détecter la présence d’une maladie ou connaître son évolution sans avoir à consulter un médecin, les gens doivent disposer d’outils précis, bon marché et simples d’utilisation.
Il s’est donc fixé un objectif
: faire des biocapteurs des dispositifs « populaires » pouvant être
commercialisés « dans n’importe quelle pharmacie ». Et pour y parvenir,
il a conçu une nouvelle méthode de détection qu’il a déjà testée avec
succès dans son laboratoire de l’Université de Washington à Saint Louis (Etats-Unis).
Le système mis au point par Abbas, formé à l’Université de Lille (France) où il a également obtenu un doctorat en sciences des matériaux et ingénierie, est basé sur la création et l’utilisation d’anticorps artificiels
qui ‘s’impriment’ sur la surface de nanoparticules d’or. Ces
nanostructures sont ainsi dotées de récepteurs capables de reconnaître
un virus, des bactéries et des antigènes. En présence de pathogènes, ces
nanostructures s’auto-assemblent et induisent, de par leur mouvement,
un changement de couleur de l’échantillon qui indique à l’utilisateur un
résultat positif.
Voir ici la Vidéo
L’aspect le plus impressionnant de la technologie conçue par Abbas
est qu’elle est un milliard de fois plus sensible que les précédents
capteurs basés sur des bandelettes de papier, permettant ainsi de
détecter les pathogènes dès les premiers stades de l’infection. Ce jeune
chercheur a prouvé leur efficacité dans des tests d’urine en conditions
réelles en démontrant qu’il est possible de détecter des biomarqueurs
dont la présence indique une pathologie rénale.
Mais d’autres
applications sont possibles puisque, selon Abbas, son système est
extrêmement polyvalent et « capable de capter n’importe quel agent infectieux » à condition d’adapter les anticorps artificiels à la maladie à détecter.
La deuxième phase du projet de cet innovateur a consisté à intégrer
l’utilisation d’anticorps artificiels et la technique de détection du
comportement des nanoparticules (appelée LSPR, de l’anglais Localized
Surface Plasmon Resonance) dans les systèmes d’analyse les plus
couramment utilisés tels qu’ELISA (test d’immuno-absorption
enzymatique). A la différence du test ELISA, le système d’Abbas ne
nécessite pas l’utilisation d’anticorps monoclonaux ou d’un composé
associé au processus de catalyse enzymatique dont le changement de
couleur indique la présence des bactéries et virus recherchés. Ici,
c’est l’auto-assemblage qui induit le changement de couleur lequel,
grâce à une série de processus d’amplification, est visible à l’œil nu.
Selon Ángel Montoya,
directeur du Groupe d’Immunotechnologie du Laboratoire Intégré de
Bioingénierie de l’Université Polytechnique de Valence (Espagne), cette
approche « alliant de façon extraordinaire » les nouvelles molécules de
bioreconnaissance (les anticorps artificiels) et « la technologie
de pointe de transduction optique (LSPR) » aboutit à un test ELISA dont
« la sensibilité et la polyvalence sont assurément supérieurs aux tests
immunologiques sur plaque connus à ce jour ».
Pour transposer cette technologie dans le monde réel, Abbas prévoit de développer deux versions
de kit de diagnostic : le premier kit basé sur une solution et le
deuxième basé sur une technologie de flux latéral (ou papier). Dans ce
deuxième kit, explique le chercheur, la technologie d’anticorps
artificiels est combinée au biocapteur à bandelettes de papier pour
développer « un test ELISA à base de bandelettes de papier à haute
sensibilité, beaucoup plus pratique à utiliser dans les pays en
développement ».
Un autre avantage
de ce nouveau kit réside dans son prix, bien inférieur à celui d’un
test ELISA conventionnel. Face aux 500 à 1000 dollars d’un test ELISA,
les tests dérivés de la technologie conçue par Abbas devraient atteindre
un prix total
« inférieur à 50 dollars » pour ce qui est du kit à base de solution.
Par ailleurs, selon le jeune chercheur, l’objectif final est de réduire
ce prix à « moins de 10 dollars » pour les kits utilisant le système des
bandelettes de papier.
Dans l’immédiat, Abbas prévoit de former son propre groupe de
recherche et de créer un laboratoire de développement afin de se
concentrer sur les améliorations offertes par cette technologie, tout en
préparant leur mise sur le marché (il travaille actuellement sur deux
brevets relatifs à son système de détection). « L’objectif est la
création d’une start-up centrée sur les systèmes d’auto-diagnostic à
domicile », souligne le jeune bioingénieur.
Pour Montoya, les nouveaux instruments et méthodes qui verront « sans
nul doute » le jour grâce aux innovations d’Abbas s’appliqueront non
seulement « dans les laboratoires d’analyse et de contrôle de routine »,
mais également dans les laboratoires de recherche fondamentale des
universités, instituts et hôpitaux. « Je ne serais pas étonné qu’une
méthodologie dérivée directement des nouvelles avancées d’Abbas
deviennent LA référence dans le domaine de la bioanalytique, comme l’est
aujourd’hui le test ELISA conventionnel », conclut l’expert.
Elena Zafra
In: tr35france.com
Mise en ligne: Mourad Hammami
Kabyle ? mais vous avez dit , "ce genre ingénieur français" ???
RépondreSupprimerOuais la même remarque merci!
SupprimerJeune algérien qui a grandi et fait toutes ses études en Algérie en finissant par l'université de Tizi ouzou se trouve appellé "bioingénieur français" formé à l'université de Lille !!! esprit colonialiste quand tu nous tiens !!!
SupprimerAnfas i yitij ad yeqqim
RépondreSupprimerad yecraq yitij n wul
di lehna ad yettleqqim
deg izuran ad yesduku
déjà entandu
Algerien ayighyal
RépondreSupprimerPrestation honorable, on lui souhaite bonne continuation et réussite dans ses recherches pour le bien de la science ,la médecine et l'humanité.
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