L’auteur
de «Bretagne-Kabylie à cœur ouvert», édité en 2013, Ernest Jouzel,
revient avec un second ouvrage intitulé : «Revoir mes EX en Kabylie».
L’instituteur Breton nous ramène, à travers cet ouvrage, dans «ces
grandes trouvailles» de sa région «fétiche» : la Kabylie. «Je relate ce
que j’ai vécu lors de mon retour en Kabylie en 2007, après un tiers de
siècle d’absence», nous dira l’auteur.
Ainsi, dans «Revoir mes EX en
Kabylie», Ernest Jouzel raconte comment le rêve qu’il caressait depuis
un certain temps est devenu en 2007 une réalité. Trente-quatre ans
après, le voici de retour dans cette région magnifique qui, à l’époque,
l’avait tant fasciné. Dans cet ouvrage, Ernest décrit une Kabylie en
plein changement, dont la société est aussi en grande mutation.
Des
déceptions, il y en a eu aussi, parfois même un sentiment de révolte
lorsqu’il a constaté nombre de décharges à ciel ouvert dans des écrins
originellement vierges
de toutes impuretés. L’environnement, qui lui tient tant à cœur chez
lui en Bretagne, a accaparé son esprit au cours de son séjour. Il a vu
«sa Kabylie» altérée, souillée, endommagée.
Cette vision l’a vraiment
contrarié et il n’a eu de cesse de mettre en garde ses
interlocuteurs des graves conséquences que cette situation allait
inexorablement induire sur leur qualité de vie et leur santé. Ainsi,
l’ancien instituteur aux Ouadhias a vécu, durant trois semaines, «un
retour dans le passé».
Un coup de cœur, une pensée vibrante,
foudroyante, à ses «imprenables retrouvailles» de ses anciens élèves et
ses amis de l’époque. «Sous forme d’un journal de voyage, il nous fait
découvrir, au gré de ses rencontres individuelles et collectives, par
des descriptions et des dialogues, ce qui constitue l’essence même de la
culture locale. Informations glanées ici et là, éclats d’expériences,
révélations inattendues, participation à des évènements de la vie
communautaire, rien ne va lui être épargné, tant ses amis ont voulu
l’aider à appréhender le quotidien de ses EX dans leur propre famille»,
écrit le journal Ouest France
dans la présentation du nouveau-né littéraire d’Ernest.
Dans la préface
de l’ouvrage signé Mohand-Amrane Hamdis, il retrace les raisons qui ont
empêché Ernest Jouzel de retourner, sitôt, à sa «région d’adoption».
«L’idée de retour en Algérie avait germé dans sa tête (Ernest, Ndlr)
depuis un bon bout de temps déjà. Malheureusement, ce vœux fut contrarié
par les douloureux événements vécus par l’Algérie durant les années 90», y a-t-il mentionné. Ernest Jouzel est né à Janzé en Ille et Vilaine ,
a enseigné trois ans en Grande-Kabylie, puis a continué d’exercer son
métier à Bain de Bretagne avant de prendre sa retraite en 2003.
Menad Chalal
depechedekabylie.com
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