Selon le ministère des Affaires étrangères, la ressortissante française enlevée mardi matin à Sanaa travaillait pour le compte de la banque mondiale.
«Le centre de crise du Quai d’Orsay est en contact avec sa famille, écrit le ministère sur son site internet. Tous
nos services sont mobilisés pour localiser et obtenir la libération
rapide de notre compatriote. Compte tenu de la dégradation des
conditions sécuritaires au Yémen, nous renouvelons avec insistance la
recommandation faite il y a déjà deux semaines à tous nos compatriotes de quitter au plus vite le pays.»
La capitale du Yemen est actuellement contrôlée par les miliciens chiites Houtis.
Une source des services de sécurité yéménites a précisé que la
Française avait été enlevée mardi matin dans le centre de Sanaa, par des
hommes armés non identifiés.
Selon cette source, la
Française a été interceptée par ces hommes armés avec son
accompagnatrice yéménite alors qu’elles se trouvaient à bord d’un taxi.
Les deux femmes ont été conduites vers une destination inconnue.
Le président français, François Hollande, a réclamé la libération «dans les meilleurs délais» de la Française enlevée, précisant qu'elle est âgé de 30 ans et travaille pour la banque mondiale.
Début
février, la France et d’autres pays occidentaux avaient fermé leurs
ambassades au Yémen. Paris avait alors conseillé à sa centaine de
ressortissants de quitter le pays «dans les meilleurs délais».
Les intérêts français au Yémen sont depuis assurés par la représentation
marocaine dans le pays, selon une source diplomatique française.
Le
président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui Sanaa samedi
dernier, a déclaré depuis Aden, capitale de l’ancien Yémen du Sud, qu’il
assumait ses fonctions, qualifiant de «nulles et non avenues» toutes les mesures prises par les Houthis.
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