Le groupe pétrolier algérien Sonatrach poursuivra ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans le Sahara, en dépit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements, a indiqué dimanche son PDG Said Sahnoun.
La Sonatrach "ne va pas interrompre" les forages d'exploration de gaz de schiste à In Salah, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Alger. L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin d'augmenter sa production et faire face à la hausse de sa consommation intérieure, selon M. Sahnoun. "La consommation interne devrait atteindre 35 milliards de m3 de gaz en 2015 et 50 milliards de m3 en 2025", a-t-il ajouté.
L'Algérie, qui tire la majeure partie de ses revenus des exportations d'hydrocarbures, produit actuellement quelque 80 milliards de m3 de gaz par an. Depuis que le groupe public a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien.
M. Sahnoun a précisé que son groupe allait terminer dans quelques jours un deuxième puits d'exploration à Ahnet, près du premier forage déjà réalisé dans la région d'In Salah. "Nous allons ensuite démonter les installations qui seront transportées vers un autre site d'exploration", a-t-il ajouté, sans autre précision.
M. Sahnoun a assuré que ces forages visaient uniquement à évaluer les ressources présentes dans le sous-sol du Sahara algérien. "La Sonatrach ne fera rien qui puisse être nuisible à l'environnement", a-t-il assuré. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait affirmé fin janvier que les forages pilotes seraient "achevés à brève échéance" mais que l'exploitation proprement dite n'était "pas encore à l'ordre du jour".
A la question de savoir si la Sonatrach coopérait avec le géant pétrolier français Total dans l'exploration du gaz de schiste, comme rapporté récemment par des médias, M. Sahnoun a répondu: "Total n'a jamais été impliqué dans l'exploration du gaz de schiste en Algérie". "Nos partenaires sont Anadarko (USA), ENI (Italie), Shell (Anglo-néerlandais), BP (GB) et Talisman (Canada)", a-t-il précisé.
Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine.
La Sonatrach "ne va pas interrompre" les forages d'exploration de gaz de schiste à In Salah, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Alger. L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin d'augmenter sa production et faire face à la hausse de sa consommation intérieure, selon M. Sahnoun. "La consommation interne devrait atteindre 35 milliards de m3 de gaz en 2015 et 50 milliards de m3 en 2025", a-t-il ajouté.
L'Algérie, qui tire la majeure partie de ses revenus des exportations d'hydrocarbures, produit actuellement quelque 80 milliards de m3 de gaz par an. Depuis que le groupe public a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien.
M. Sahnoun a précisé que son groupe allait terminer dans quelques jours un deuxième puits d'exploration à Ahnet, près du premier forage déjà réalisé dans la région d'In Salah. "Nous allons ensuite démonter les installations qui seront transportées vers un autre site d'exploration", a-t-il ajouté, sans autre précision.
M. Sahnoun a assuré que ces forages visaient uniquement à évaluer les ressources présentes dans le sous-sol du Sahara algérien. "La Sonatrach ne fera rien qui puisse être nuisible à l'environnement", a-t-il assuré. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait affirmé fin janvier que les forages pilotes seraient "achevés à brève échéance" mais que l'exploitation proprement dite n'était "pas encore à l'ordre du jour".
A la question de savoir si la Sonatrach coopérait avec le géant pétrolier français Total dans l'exploration du gaz de schiste, comme rapporté récemment par des médias, M. Sahnoun a répondu: "Total n'a jamais été impliqué dans l'exploration du gaz de schiste en Algérie". "Nos partenaires sont Anadarko (USA), ENI (Italie), Shell (Anglo-néerlandais), BP (GB) et Talisman (Canada)", a-t-il précisé.
Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine.
In lefigaro.fr
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