« Sommes-nous tombés si bas pour recevoir des gifles sur notre propre territoire ? », s’est indigné lundi 23 février, dans une pétition
publiée sur son compte Facebook, le journaliste algérien Fayçal
Métaoui, après les propos tenus par Joseph Ged, le patron de l’opérateur
mobile qatari Ooredoo installé en Algérie.
Le 18 février lors d’un dîner avec la presse algérienne, rappelle Algérie Focus, le patron d’Ooredoo avait publiquement menacé de ne plus acheter de pages de publicité dans les médias qui « attaquent l’Algérie ou le Qatar ».
« Nous ne cautionnerons d’aucune façon des attaques
personnelles, ni envers l’Algérie ni envers le pays d’où a commencé
l’aventure Ooredoo, le Qatar. Nous ne nous engagerons jamais aux côtés
de ceux qui sont animés par des valeurs négatives de dénigrement et de
médisance », rapporte le site d’information algérien, qui parle d’un chantage assumé et de graves menaces contre la liberté de la presse.
Plusieurs médias ont aussitôt dénoncé cette sortie de Joseph Ged.
« C’est la première fois en effet qu’un opérateur économique se permet
ainsi de formuler des menaces claires et précises à l’encontre des
médias qui ne seraient pas tendres avec le pouvoir », ajoute Algérie Focus, suivi par le journal Al-Fadjr.
Dans son éditorial, le quotidien arabophone algérois assimile le patron
de l’opérateur téléphonique Ooredoo aux colonels de l’armée proches du
pouvoir et qui cherchent en permanence à bâillonner la presse.
Des
internautes ont formulé des critiques similaires sur les réseaux
sociaux. Certains ont même appelé à boycotter les produits et les
activités de l’opérateur de téléphonie mobile qatari après ces
déclarations, jusqu’à ce que Joseph Ged, de nationalité libanaise, « présente des excuses publiques », a indiqué le journaliste Abdellah Rabah sur sa page Facebook.
Raoul Mbog
Source:lemonde.fr/afrique
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