L'éclatement de l'Algérie pourrait être déclenché à partir de Ain Salah

La corruption et l'anarchie en Algérie ne sont un secret pour personne. Le populisme tant chanté ne prend plus. Trop c'est trop. Le clientélisme, l'impunité, la corruption ont atteint des sommet non imaginés auparavant.
En Algérie, avec le règne de Bouteflika, on est passé d'un système autoritaire à un système de corruption à grande échelle.
L'on a estimé à 200 milliards de dollars, les sommes détournées en Algérie durant ces dix dernière années.
Le système en place, en plus de l'autoritarisme, il faut chantage et faisant croire clairement qu'après lui c'est le chaos, c'est le déluge. Il avait fortifié sa position en l'entourant de l'idéologie de l'islamisme destructeur.
L'Algérie aussi ce beau pays, à la mauvaise gouvernance est elle une femme irrésistible qui séduit tout le monde. Mais les plus farouches sont les occidentaux, le Qatar, l'Arabie Saoudite et le voisin Maroc qui nous surveille tel le lait sur le feux.
Mais le système au lieu de se ressaisir et de tenter de redresser le pays sur le plan justice sociale, corruption anarchie, il continue follement sa course en avant.
De kabylie, à Ghardia puis Ain Salah avec cette colère profonde contre le gaz de schiste, l'Algérie bouillonne tel un volcan prêt à l'éclatement.
 
Mais certains observateurs voient ces manifestations d'un mauvais oeil. Il est vrai qu'il est difficile de trouver des mots pour qualifier ce système, mais derrière la colère des population du sud, en particulier à Ain Salah, il y a un monstre qui se cache. C'est un monstre sans scrupule connecté au satanisme des révolutions version islamisme destructeurs qu'utilisent plusieurs pays pour en détruire d'autres.
En tentant de décrypter  et décortiquer les vidéos des manifestants, il est facile de détecter des signes en relation avec ce monstre de l'islamisme. Mais aussi depuis les événements au Sahel, notamment Al Qaida, Boko Haram, le conflits en Libye, le sud Algérie n'est plus ce territoire de paix, de gens innocents, hospitalier, pieux et fidèles à la foi. Le sud a connu de profonde métamorphoses et devient dangereusement politisé.

C'est dans cet ordre que l'on craint le début de la fin de l'Algérie. Ce qu'il faut est de trouver les voies et les moyens pour arracher cette Algérie prise en étage par les mains de cette oligarchie à la tête du pays et la faire propuluser vers les lumières l'Etat de droit et de modernité.

Mourad Hammami