Le document a été signé par le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, trois représentants de groupes pro-gouvernementaux, ainsi que deux membres de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA). Mais les trois principaux groupes rebelles, Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et la branche rebelle du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) n'assistaient en effet pas à la signature.
L'accord a par ailleurs été signé par des représentants de plusieurs pays et organisations au nom de la médiation internationale : Algérie, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Nigeria, Tchad, Union africaine (UA), Onu, Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Organisation de la coopération islamique (OCI), Union européenne et France.
Sanctuaire djihadiste
L'accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960. En 2012, il a été transformé en sanctuaire et en base d'opérations djihadiste, jusqu'au lancement de l'opération militaire française Serval en janvier 2013.Sur le terrain, dans le nord du pays, des affrontements opposent en ce moment près de Ménaka des groupes armés pro-Bamako et ceux de la CMA, d'après une source militaire au sein de la force de l'Onu au Mali (Minusma).
Source: AFP
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