samedi 14 novembre 2015

Des attaques terroristes d'ampleur sans précédent ont touché Paris ce vendredi soir

Ces attaques ont été menées notamment d'après plusieurs sources d'information par un kamikaze au Stade de France, dans la salle de spectacle du Bataclan (11e arrondissement) ainsi que sur cinq axes de quartiers du centre de Paris très fréquentés : boulevard Voltaire, au coin de de la rue Bichat et de la rue Alibert, avenue de la République, boulevard Beaumarchais et rue Charonne. Le bilan provisoire est d'au moins 120 personnes tuées. De nombreux blessés sont également à déplorer





Etat d'urgence décrété

Une cellule de crise a d'abord été mise en place au ministère de l'Intérieur autour du président Hollande, du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve immédiatement après les attaques. Ensuite, le président de la République, François Hollande, a pris la parole pour annoncer qu'il décidait de décréter l'Etat d'urgence et de fermer toutes les frontières. 

«Deux décisions seront prises : l'état d'urgence sera décrété, ce qui veut dire que certains lieux seront fermés, la circulation pourra être interdite et il y aura également des perquisitions qui pourront être décidées dans toute l'Ile-de-France», a assuré François Hollande dans une allocution télévisée de trois minutes depuis l'Elysée. «L'état d'urgence sera proclamé sur l'ensemble du territoire», a-t-il précisé.
«La seconde décision que j'ai prise, c'est la fermeture des frontières, nous devons nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puissent également être appréhendés, s'ils devaient sortir du territoire», a expliqué François Hollande.

«Nous avons, sur ma décision, mobilisé toutes les forces possibles pour qu'il puisse y avoir la neutralisation des terroristes et la mise en sécurité de tous les quartiers qui peuvent être concernés» a-t-il dit. «J'ai également demandé qu'il y ait des renforts militaires, ils sont en ce moment sur l'agglomération parisienne pour être sûrs qu'aucune attaque ne puisse de nouveau avoir lieu», a-t-il ajouté.

A minuit, un conseil des ministres exceptionnel s'est tenu à l'Elysée. Peu après une heure du matin, François Hollande et Manuel Valls se sont rendus au Bataclan en compagnie du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de la ministre de la Justice Christiane Taubira, pour «faire le point avec les secours». Et ce samedi matin, le président de la République réunira un conseil de Défense.
Sur le plan judiciaire, le parquet antiterroriste s'est déjà saisi de l'enquête.

Les réactions ont commencé à arriver du monde entier. Le président Barack Obama a promis que les Etats-Unis allaient aider la France à «traduire les terroristes en justice», le Kremlin a dénoncé des attaques «inhumaines», la chancelière allemande Angela Merkel s'est dite «profondément choquée» par ces attaques «à l'évidence terroristes» et le Premier ministre israélien BenjaminNetanyahu a assuré qu'Israël était au «coude à coude» avec la France

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