jeudi 25 juin 2015

Il y a 17 ans Matoub Lounes a été lâchement assassiné!

 Le 25 juin 1998 - le 25 juin 2015, cela fait 17 ans depuis que Lounes Matoub, le Che Guevara Berbère a été assassiné par un groupe armée dans une embusacade à Tala Bounane, sur la route menant vers Beni Douala à une quinzaine de km de la ville de Tizi Ouzou.

A ce jour, cet assassinat demeure un mystère et non élucidé.
Lounès Matoub est né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, un village de la tribu et actuelle commune Ait Mahmoud dans la daira de Ath Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou (intégrée à la commune mixte Fort National, dans l'époque de l'Algérie française). Il meurt le 25 juin 1998, assassiné sur la route qui relie Tizi Ouzou et son village au lieu-dit Taberquqt à Ait Aïssi.
La vie de Lounès était très agitée, il a vécu des moments tragiques qui ont marqué sa carrière d'artiste. Sa carrière artistique était indissociable de son combat politique.


Depuis la sortie de son premier album A Yizem anda tellid ? (Ô lion où es-tu ?) Lounès Matoub célèbre les combattants de l'indépendance et fustige les dirigeants de l'Algérie auxquels il reproche d'avoir usurpé le pouvoir et de brider la liberté d'expression. Chef de file du combat pour la reconnaissance de la langue berbère, Lounès Matoub est grièvement blessé par un gendarme en octobre 1988. Il raconte sa longue convalescence dans l'album L'Ironie du sort (1989).

Violemment opposé au terrorisme islamiste, Lounès Matoub condamne l'assassinat d'intellectuels. Il fut cependant enlevé le 25 septembre 1994 par un groupe armé, puis libéré au terme d'une forte mobilisation de l'opinion kabyle[réf. souhaitée]. La même année, il publie un ouvrage autobiographique Le Rebelle et reçoit le Prix de la Mémoire des mains de Danielle Mitterrand.
En 1995, Lounès Matoub participe à la « marche des rameaux » en Italie pour l'abolition de la peine de mort, alors qu'en mars 1995, le S.C.I.J. (Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression.
Le 25 juin 1998, Lounès Matoub fut assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Ath Douala en Kabylie (Algérie) à quelques kilomètres de son village natal.

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