Entretien avec Ahcène Aiche
-Bonjour Ahcène! Pourrais-tu te
présenter à nos lecteurs ?
Bonjour. Je suis natif de Cheurfa, des Ouadhias dans la
wilaya de Tizi Ouzou, âgé de 41 ans.
-Quand as-tu commencé dans cette
voie ?
Officiellement en 2004 avec mon premier album
intitulé « Aruh Aruh », enregistré en 2001. Mais j’avais
commencé bien avant. Je chantais déjà au CEM, aux occasions organisées par
l’école. Puis, étant adhérent à la maison de jeunes des Ouadhias, je faisais mes
répétitions avec quelques jeunes dans la section reservée à cet effet. Et nous
participions donc aux activités organisées pendant 3 ans jusqu’aux événements
de 2001 qui ont endeuillé la Kabylie. En parallèle, j’animais des mariages et
des galas partout dans la région.
En 3009, je me suis inscrit aux cours de musique orientale à
la maison de la culture de Tizi Ouzou avec le professeur Ali Bennour que je
remercie énormément. J’y suis resté une année. A l’arrêt de cet atelier musical,
je me suis orienté vers la musique andalouse kabyle avec cix Tayeb que je
remercie également énormément. C’est à ce moment que le public m’a découvert.
En 2003, l’université Hasnaoua m’a invité à participer à un
grand gala organisé à l’occasion de deux dates jumelées à savoir le 20 avril et
le 18 avril 2001 ; le gala
réunissait de nombreux chanteurs. Depuis, je n’ai jamais arrêté même si
j’enregistrais peu, d’ailleurs, je n’ai que 2 albumssur le marché par contre
j’avais beaucoup d’opportunités pour faire de la scène.
-Revenons au début, comment l’envie
de jouer ou de chanter t’est venue et quels étaient tes moyens pour débuter ?
En réalité, dès mon jeune âge, j’écoutais mon grand frère jouer de la
guitare et chanter les anciens airs kabyles. Donc la fameuse guitare m’est tombée automatiquement sur les bras et j’en
ai profité à mon plus grand bonheur.
-Quels thèmes abordes-tu ?
Beaucoup plus tout ce qui touche la société.
Dans mon futur album, vous trouverez des textes où je rends
hommage à ma défunte mère. Tout est prêt, reste l’enregistrement qui aura lieu incessamment.
-Parle-nous de tes albums.
J’en ai deux sur le marché. Le 1er, sorti en 2004
comme cité plus haut, intitulé « Aruh
Aruh », le 2ème, sorti en 2012, intitulé « Wid
Yenhafen ».
-Quels sont tes chansons préférés ?
J’aime tous les chanteurs kabyles qui ont bien honoré la
chanson kabyle.
-Ecris-tu tes textes et composes-tu
tes musiques ?
Oui en grande partie puisqu’il m’arrive de travailler avec
mes amis dont Alilèche Said pour le prochain album. Mon ami que je salue au
passage.
-Ton dernier mot ?
Je remercie beaucoup radio LiberNet (dont d’abord toi Farida
sans oublier Mourad Hammami) pour l’intérêt
qu’elle m’accorde. Je lui souhaite langue vie. Et je passe un grand
coucou à tous les auditeurs de cette radio,
surtout à mon public et à toutes les personnes qui me connaissent.
interview réalisée par: Farida LARIBI
En date du 25/10/2015
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