Le général Hassan est poursuivi pour constitution de bande armée, fausses déclarations concernant le stock d’armes en sa possession, détention et rétention d’armes de guerre, rétention d’informations et mensonge, à la suite d’interrogatoires de trois terroristes capturés à Tiguentourine, selon les mêmes sources.De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort, s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire en vertu de l’article 86 du code pénal algérien, précisent nos sources.
Le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de la lutte contre le terrorisme, au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a été arrêté, hier soir, en son domicile à Chevalley (Alger), .
Le tribunal militaire de Blida avait déjà le 8 février 2014, placé sous contrôle judiciaire le général Hassan avant de poursuivre l’enquête d’usage qui a abouti hier à son arrestation suite à un mandat d’arrêt délivré par le même tribunal.
Le général Hassan est poursuivi pour constitution de bande armée, fausses déclarations concernant le stock d’armes en sa possession, détention et rétention d’armes de guerre, rétention d’informations et mensonge, à la suite d’interrogatoires de trois terroristes capturés à Tiguentourine, selon les mêmes sources.
De graves accusations qui peuvent lui valoir la peine de mort, s’il est reconnu coupable par les juges du tribunal militaire en vertu de l’article 86 du code pénal algérien, précisent nos sources.
C’est au cours d’un contrôle effectué par un barrage militaire dans le sud du pays, du coté de Ouargla, que des individus armés ont été arrêtés. Au cours de leur interrogatoire, les enquêteurs ont été surpris par les aveux des personnes qui ont affirmé que c’est le général Hassan qui les a armés.
Son procès, qui se déroulera certainement à huis clos, pour des raisons évidentes, promet néanmoins d’être riche en rebondissements.
Le général Hassan est un proche parmi les proches du général de corps d’armée, Mohamed Lamine Médiene, alias Toufik, patron du DRS.
, le général-major Rachid Lallali, dit Attafi, en charge de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) et le général-major Athmane Tartag, dit Bachir, responsable de la Direction de la sécurité intérieure (DSI) ont été admis à la retraite, alors que ce dernier est de nouveau opérationnel au sein de la présidence de la république.
Outre les généraux Attafi et Tartag, le mouvement a concerné aussi le général-major M’henna Djebbar qui était à la tête de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), le général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de lutte contre le terrorisme et le colonel Fawzi qui dirigeait le Centre de Communication et Diffusion (CCD) qui a été dissous au même titre que le Service de la Police Judiciaire (SCPJ).
La DCSA, quant à elle, est passée depuis sous le contrôle du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah. Elle est désormais dirigée par le général-major Lakhdar Tirèche.
On se rappelle que fin juillet 2015, un autre proche du chef du DRS, le général-major Djamel Mejdoub, patron de la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), a été limogé de son poste et sa direction rattachée à la garde républicaine (qui avait également changé de titulaire).
La DSI a encore une fois changé de titulaire, puisque le général Boura Rezigue alias Abdelkader, a été nommé début août 2015 comme nouveau directeur de la Direction de la sécurité intérieure, en remplacement du général-major Abdelhamid Bendaoud alias Ali.
Source Algérie 1
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