Entre «pratiques extrêmement douteuses» et «tentative d'étouffer l'affaire» de la part des instances mondiales, les parlementaires ne laissent rien au hasard. «L'affirmation concernant l'absence d'une responsabilité directe du Qatar pour les agissements de M. Bin Hammam ne saurait rendre valide une procédure si profondément entachée d'illégalité», ajoutent les 300 signataires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, dont le texte de résolution doit être soumis en avril en session plénière à l'APCE, à Strasbourg. Pour rappel, cette assemblée n'a pas de valeur contraignante, mais constitue une pression politique.
Depuis 2010, année depuis laquelle le Qatar a été désigné comme organisateur du Mondial 2022, l'émirat du Moyen-Orient et la FIFA font l'objet de nombreuses critiques concernant le mode d'attribution de la compétition. Mais pour le président Sepp Blatter, «il faudrait vraiment qu'il y ait un séisme» pour remettre en cause ce choix.
AFP
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